Les rencontres de l'Éducation Artistique et Culturelle - du 8 au 11 septembre 2022
Prélude à une Éducation artistique et culturelle joyeuse
« Les arts, comme les sciences doivent leur naissance à nos vices : nous serions moins en doute sur leurs avantages s'ils la devaient à nos vertus ». Jean-Jacques Rousseau, Discours sur les Sciences et les arts.
L’Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle du Conservatoire national des arts et métiers (INSEAC du Cnam) organise, avec le Conseil Départemental des Côtes-d’Armor, les rencontres de l’éducation artistique et culturelle à l'Inseac et au Domaine départemental de la Roche-Jagu (22) du 8 au 11 septembre 2022. Ce rendez-vous répond à la volonté des partenaires signataires de la convention de création de l’Inseac d’assurer « la coordination des acteurs de la formation et de la diffusion de ressources touchant à l’EAC » et « la constitution et l’animation d’un réseau visant à fédérer les acteurs de la recherche en EAC ». Il répond à également aux articles 7, 9 et 10 de la Charte pour l’EAC :
« L’égal accès de tous les jeunes à l’éducation artistique et culturelle repose sur l’engagement mutuel entre différents partenaires : communauté éducative et monde culturel, secteur associatif et société civile, État et collectivités territoriales » — Article 7 de la Charte pour l’EAC
« L’éducation artistique et culturelle nécessite une formation des différents acteurs favorisant leur connaissance mutuelle, l’acquisition et le partage de références communes » — Article 9 de la Charte pour l’EAC
« Le développement de l’éducation artistique et culturelle doit faire l’objet de travaux de recherche et d’évaluation permettant de cerner l’impact des actions, d’en améliorer la qualité́ et d’encourager les démarches innovantes » — Article 10 de la Charte pour l’EAC
Pensé comme un temps d’échange autour des questions de formation, de recherche et de ressources en matière d’éducation artistique et culturelle, ce premier rendez-vous ouvert à toutes et tous a pour ambition de réunir les acteurs de l’EAC (professionnels, chercheurs, étudiants, réseaux régionaux et nationaux) autour de la thématique Arts & Sciences. Placées sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis, ces rencontres ont vocation à devenir le rendez-vous annuel des acteurs de l’EAC, au cœur d’un « lieu-total » de l’EAC : le Domaine départemental de la Roche-Jagu qui accueille l’exposition Anima(ex)Musica – Cabinet de curiosités du XXIe siècle.
Le Domaine départemental de la Roche-Jagu
Château, parc, jardin remarquable, éco-jardin, le Domaine départemental de la Roche-Jagu, situé à Ploëzal dans les Côtes-d’Armor, accueille, autour du château du 15ème siècle, concerts, spectacles, expositions. Les actions à destination des publics du territoire et des visiteurs sont marquées par la volonté de saisir la diversité des types de transmissions du champ des arts, de la culture, des patrimoines architecturaux, matériels, immatériels, faisant du Domaine départemental un « lieu-total » de l’éducation artistique et culturelle.
22 260 Ploëzal
Pour découvrir les actions EAC de la Roche-Jagu
L’Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle (Inseac du Cnam)
La création de l’Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle (Inseac) au sein du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) répond à la volonté conjointe des ministères de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, de la Culture et de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, du Conseil Régional de Bretagne, du Département des Côtes-d’Armor, de Guingamp-Paimpol Agglomération, de la Ville de Guingamp et du Conservatoire national des arts et métiers de déployer le premier lieu dédié à la formation, à la recherche à l’animation et la production de ressources en éducation artistique et culturelle (EAC). Implanté à Guingamp, ville 100% EAC, l’INSEAC accueille des étudiants de toute la France et de plusieurs nationalités, en formation initiale et continue, qui se destinent à devenir des professionnels de l’EAC, du bac+1 au Doctorat.
La Prison, 4 rue Auguste Pavie, 22 200 Guingamp
Programme
Jeudi 8 septembre – Journée d’étude Prélude à une Éducation artistique et culturelle joyeuse - à l’Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle, 4 rue Auguste Pavie 22200 Guingamp
Cette première journée d’étude s’inscrit dans la programmation des Rencontres de l’Éducation Artistique et Culturelle (du 8 au 11 septembre 2022), proposées par l’Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle (Inseac) et par le Conseil départemental des Côtes d’Armor et se déroulera à l’Inseac du Cnam, dans l’ancienne prison de Guingamp.
La préoccupation d’une Éducation Artistique et Culturelle (EAC) n’est pas récente, elle trouve sa genèse dans l'éducation populaire (Fabiani, 2021). Aujourd’hui, l’EAC est une politique culturelle et éducative, officialisée dès 2005 avec la création de son Haut Conseil (HCEAC). Comparée aux mondes de l’art par Emmanuel Ethis (vice-président du HCEAC), l’EAC ne peut exister que par l’engagement de plusieurs acteurs réunis dans une chaîne de coopération au sens d’Howard Becker (2010). Ce réseau est composé d’artistes, d’enseignants, de collectivités territoriales, d’élèves, de familles, de politiques, de chercheurs ou d’institutions culturelles. En interactions régulières, ils partagent des références communes, appelées « conventions » dans les Mondes de l’art, celles précisément qui sont mentionnées dans la Charte adoptée en 2016.
L’EAC ne se limite pas au développement de la créativité des enfants, c’est une découverte pour tous les âges, aux formes plurielles, qui interroge notre rapport sensible à l’espace, au temps, aux outils, mais aussi au monde et à la société. Elle permet de vivre des expériences au confluent de la pratique, de la connaissance et de la rencontre.
Nous vivons dans un monde alimenté par les crises économiques, politiques ou écologiques. Récemment, la crise sanitaire a affecté nos existences et nos pratiques culturelles. Tous les lieux publics jugés à risque fermèrent leurs portes en mars 2020 empêchant de fait, entre autres, les sorties culturelles. De l’école à la maison en passant par les spectacles en ligne, les dispositifs numériques ont permis de conserver un lien avec l’éducation, l’art et la culture. En effet, les établissements scolaires (primaires, secondaires et supérieurs) et les institutions culturelles (musées, festivals...) ont pris des initiatives et mis en ligne des ressources sous formes de podcasts, de vidéos, d’images, afin de combler le temps et le manque (par exemple, en 2020, lors de l’enquête annuelle des publics du Festival d’Avignon, 26% des enquêtés estiment avoir découvert des œuvres ou des artistes grâce à des institutions culturelles et 37% reconnaissent avoir profité du contenu mis à disposition par le Festival d’Avignon comme des captations). L’art et la culture ont ainsi été consommés différemment, à domicile, grâce à la technique et à son appropriation par les utilisateurs. Dans ce contexte, la rupture et la séparation entre culture et science qu’évoque notamment Charles Percy Snow (1959) peut-elle toujours être d'actualité ?
Cette journée d’étude entend rassembler des acteurs de l’éducation, de la culture et de la recherche en EAC ainsi que des politiques publiques autour des trois thématiques suivantes : « L’EAC au temps des crises », « L’EAC à travers ses ressources », « L’EAC à l’épreuve de la culture scientifique ».
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Vendredi 9 septembre : les Rencontres de l’Éducation Artistique et Culturelle – Domaine départemental de la Roche-Jagu, 22260 Ploëzal
10h30 : Accueil
11h : Ouverture des Rencontres de l’EAC par Emmanuel Ethis, Revcteur de la Région académique Bretagne, Vice-Président du Haut Conseil à l’Éducation Artistique et Culturelle, et Christian Coail, Président du Conseil départemental des Côtes d’Armor.
11h30 : Paroles de témoins - Les belles histoires de l'EAC, en présence de.s:
- élèves de CE1/CE2 de l'école publique de Ploëzal et leur directrice Nathalie Philippe,
- L'image qui parle, association culturelle artistique et sociale, menant un projet global mêlant territoire/EAC tout au long de la vie et l'artiste Véronique Widock : projet "Une petite Nuhé", forme théâtrale itinérante à l'adresse des collègiens.nes, compagnie "L'Hypothèse Optimiste".
- présentation en vidéo du projet du collège du Prat-Eles de Belle-Isle-en-Terre, porté par Julie Flouriot, professeure de français et professeure relais au Théâtre du Champ Au Roy, responsable pédagogique de la Classe à Horaire Aménagée Théâtre qui a organisé, en partenariat avec les CEMEA et l’Inseac du Cnam un voyage d'étude pour découvrir le Festival d’Avignon à 15 élèves de 4ème et 3ème.
12h30-14h : Déjeuner et visite du parc de la Roche-Jagu, jardin remarquable
14h-15h30 : Conférence tous publics de Philippe Grandcolas sur le thème de la biodiversité en discussion avec David Guillerme, Délégué Régional Académique à l’Éducation Artistique et à l’Action Culturelle au Rectorat de Rennes.
Si les arts et les sciences semblent se construire par des approches radicalement différentes voire opposées, les apparences sont trompeuses car les principes et démarches scientifiques et artistiques ont pour origine commune une curiosité sans limite pour le monde ou les mondes qui nous entourent. David Guillerme interrogera Philippe Grandcolas sur la place de l’imaginaire et de l’expression artistique pour découvrir, appréhender et comprendre le réel en le sublimant.
Écologue et systématicien de formation, Philippe Grandcolas a travaillé dans un laboratoire d'éthologie et de biologie de l'évolution de l'université de Rennes I associé au CNRS. En 1996, il a rejoint le laboratoire de Systématique et Evolution du Muséum qu’il a contribué à développer. Ses recherches concernent l'évolution des faunes et du comportement des insectes, pour lesquelles il a travaillé sur le terrain dans de nombreux pays tropicaux. Il est aujourd'hui Directeur de recherche au CNRS et Directeur de l'Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité, un laboratoire mixte de recherche du Muséum national d'Histoire naturelle, du CNRS, de Sorbonne Université, de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes et de l’Université des Antilles, regroupant deux cents systématiciens et biologistes de l'évolution. Il a en outre exercé de nombreux mandats de conseiller ou de président dans des fondations, associations et organisations nationales et internationales concernant la biodiversité et la biologie de l’évolution.
16h30-18h : Causeries entre David Wahl et Emmanuel Ethis
David Wahl, artiste associé à Océanopolis, Centre national de culture scientifique dédié à l’Océan, a pour habitude de lier ses œuvres, recherches et créations à des enjeux de culture scientifique, technique, industrielle et de société.
Dans son texte La Visite curieuse et secrète, texte écrit puis créé lors d’une résidence immersive à Océanopolis, David Wahl prend comme point de départ sa rencontre avec un pensionnaire de la manchotière, Dominique, un manchot royal sauvé par une couveuse artificielle. Point de départ d’une heure de narration zigzaguant de l’histoire à la géographie en passant par la biologie ou encore la littérature, partageant ses émerveillements il nous embarque pour un voyage marin et poétique à la recherche du lien mystérieux qui rattache l’homme à l’océan et à sa biodiversité.
Dans Le Sale Discours ou géographie des déchets pour tenter de distinguer au mieux ce qui est propre de ce qui ne l’est pas, il propose à son public un récit qui parle d’environnement.
David Wahl entrera en causerie avec Emmanuel Ethis, tous deux animés d’une même envie de poétiser le réel et d’incarner la poésie. Ce château de la roche Jagu est le cadre idéal pour cette rencontre d’étonnements et d’émerveillements, cette rencontre de la curiosité intellectuelle du chercheur et de l’imagination créatrice du conteur. Cette causerie libre et inspirée fait suite à une visite curieuse et secrète qui rattachait l’homme à l’océan. A l’occasion de cette nouvelle causerie, c’est la naissance d’une conscience éveillée sur les enjeux de la rencontre de l’éducation au développement durable et de l’éducation artistique et culturelle qui sera sans nulle doute analysée. Elle fera écho à cette parcelle de littoral dont les enfants ont la responsabilité à travers les aires marines éducatives. Ces enfants tels des petits hommes en pleine croissance assisteront à ces échanges de grands enfants pour tenir les promesses d’une transmission environnementale de nos conditions d’existence sur cette planète. Elle reviendra sur le lien des hommes aux manchots et aux macareux moines. La biodiversité naturelle dont le domaine départemental de la Roche Jagu est le symbole permet cette rencontre du naturel et du culturel, des paysages naturels et des patrimoines immatériels, des terres et des mers, entre symboles et mascottes, Dominique le Manchot et Keat le macareux moine.
18h-22h30 : Soirée festive dans la cour du château de la Roche-Jagu
- 18h-22h : DJ set de Wonderbraz
Sous le pseudonyme de Dj Wonderbraz, Yuna Le Braz, mixe, avec maestria, depuis 20 ans, des musiques du monde que l’on n’a pas souvent l’occasion d’écouter. Des musiques à la fois populaires, traditionnelles, anciennes ou actuelles, qu’elle a ramenées de ses voyages ou que des amis d’autres contrées lui ont confiées.
- 22h-22h30 : Soirée festive Mapping avec « Raconte-moi en grand La Roche-Jagu » de SCOUAP
Mise en récit et en images d'une histoire créée et racontée en 2021 par les enfants des écoles de Ploëzal et Runan, de la maternelle au CM2 en collaboration avec le vidéoplasticien Stéphane COuapel, alias SCOUAP.
Projection nocturne d'un film de 12 minutes sous forme de mapping géant et sonore sur la façade du château (création sonore de l'artiste Ajax Tow).
Samedi 10 septembre : Les rencontres de l’Éducation Artistique et Culturelle – Domaine départemental de la Roche-Jagu, , 22260 Ploëzal
14h-15h : conférence d’Hervé Le Charlès sur « Anima (ex) Musica : entre Arts et Sciences »
L’exposition Anima (ex)Musica – Cabinet de curiosités du XXIe siècle est présentée du 7 mai au 2 octobre à La Roche-Jagu. « Les crises environnementales, climatiques et écosystémiques qui nous menacent aujourd'hui sont l'occasion d'une remise en question des rapports que notre tradition culturelle entretient avec la nature. Dans cette perspective, on assiste à un renouvellement de nos conceptions concernant le vivant. A sa manière, Anima (ex) Musica réinterroge et reconfigure les grands dispositifs épistémiques qui distinguent et organisent les activités et les domaines du savoir dans notre tradition : l'art se distingue de la technique qui se distingue de la science, comme la culture se distingue de la nature et l'homme des animaux… Ces distinctions et ces dispositifs sont en réalité des conventions héritées, mais leurs succès, qui ont assuré leur longue domination, ont pu nous faire oublier que tout cela pouvait être configuré autrement, qu'il existait d'autres découpages du réel et des activités humaines. Après quelques siècles de règne, nous commençons à apercevoir que nos succès se transforment en menace, que la place de l'homme dans la nature et dans l'ensemble du vivant doit être reconsidérée. Anima (ex) Musica s'insinue donc dans cet espace critique qui s'ouvre en se présentant comme un projet naturaliste, artistique, technique, musicale, scientifique, plastique, écologique… Autrement dit, en tentant une redistribution et une déstructuration de ces champs et de leurs rapports. Cet aspect foncièrement hybride, fait de croisement, de mélange, de détournement, de recyclage correspond bien au bricolage culturel cher à Lévi-Strauss. Mais il s'agit aussi de rencontre, c'est à dire d'ouverture à l'altérité. C'est pourquoi le collectif réunit un plasticien, un musicien, un technicien, une entomologiste... ». Hervé Le Charlès, professeur de philosophie au Lycée Joseph Savina de Tréguier, Président du collectif Tout reste à faire (exposition Anima (ex) Musica)
15h-17h : visite de l’exposition Anima (ex) Musica au château de la Roche-Jagu en compagnie des artistes créateurs du projet
Le Domaine de la Roche-Jagu ouvre ses portes au bestiaire utopique du collectif d’artistes Tout reste à faire associant Mathieu Desailly (designer, graphiste), Vincent Gadras (scénographe, constructeur) et David Chalmin (compositeur, producteur). Le trio présente ses impressionnantes sculptures d'insectes animées et sonores, réalisées à partir d'instruments de musique hors d'usage auxquels les artistes offrent une seconde vie. Les créations, qui se déploient dans les vastes espaces du château, murmurent et chantent générant un discret bruit de fond qui peut s’apparenter à la rumeur d'une forêt ou d'une jungle. Monde des insectes et monde imaginaire, créativité de la nature et ingéniosité humaine, science, musique et arts plastiques se rejoignent pour offrir un dépaysement poétique.
Dimanche 11 septembre : Les rencontres de l’Éducation Artistique et Culturelle – Domaine départemental de la Roche-Jagu, 22260 Ploëzal
17h : Concert de Siian tous publics “Et les oiseaux” coproduit par l’Abbaye de Beauport, le Théâtre du Champ au Roy et le Centre culturel La Sirène
Il existe un lien particulier entre nous et les oiseaux : un trait d'union, fait de poésie, de musique, et de rêve. Il y a nos existences, nos courses contre la montre, nos frontières... et il y a les oiseaux. Ils nous raccrochent à l'aurore, à la verticalité, à l'infini bleu du ciel, à l'écume des tempêtes, aux feuilles qui frémissent. Ils sont notre lien avec les airs, les messagers de contrées lointaines, les éclaireurs des saisons.
Pendant toute une année, Géraldine Le Boulch a arpenté le domaine de l'Abbaye de Beauport et enregistré les chants des oiseaux qui habitent cet espace du Conservatoire National du Littoral. Ces chants, cris, appels, ont été pour siiAn la colonne vertébrale d'un dialogue musical où se croisent, au fil des saisons, oiseaux migrateurs et sédentaires, oiseaux de rivages et de forêt, songes et réveils intenses. Un cheminement émerveillé vers l'aube, le monde sauvage, la traversée des grands espaces.
Musique : les oiseaux de Beauport & siiAn (chant, cordes, percussions)
Prises de son oiseaux et sonorisation : Géraldine Le Boulch
Emprunts et extraits : Saint-John Perse, Verlaine, Homère
Autres textes : siiAn
Lumière : Cécile Le Bourdonnec
Co-productions : Abbaye de Beauport, Théâtre du Champ au Roy, Centre Culturel La Sirène
Production exécutive : Association Les Traversées
Soutiens : Conseil Départemental des Côtes d'Armor, Communauté de Communes Guingamp Paimpol Agglomération
Des actions culturelles, portées par l'Abbaye de Beauport et le Théâtre du Champ au Roy, soutenues par la DRAC et le Conseil Départemental des Côtes d'Armor, ont été menées en 2020 avec les collèges de Paimpol (Collège Chombart de Lauwe) et de Grâces (Collège Albert Camus), au croisement de l’Education Artistique et Culturelle et de l’éducation à l’environnement. Le triptyque fréquentation des œuvres/rencontre avec les artistes et acquisition de connaissances a été au centre de cette démarche.
La proposition s'adressait ici aux élèves de 5ème, et s’articulait en deux temps :
Tout d'abord, sur une période de 2 mois, de mi-janvier (retour des pleins chants d'oiseaux) à mi- mars, a été menée avec les élèves, qui avaient effectué une approche pluri-disciplinaire des ressorts de notre projet, la même démarche que celle suivie pour la création du spectacle :
> localisation des oiseaux de leur environnement quotidien : ici la cour de l'école, le stade, les parkings du collège,...
> enregistrement de leurs chants
> traitement numérique des séquences enregistrées, pré-production
> composition d'un fragment musical, dont une partie chantée, à partir de ces séquences de chants d'oiseaux
> restitution du fragment musical sous sa forme enregistrée, prévue à l'occasion du Festival PasSages 2020, (qui a été annulée en raison du premier confinement)
> restitution de la partie chantée par la chorale du collège lors des festivités scolaires de fin d'année, (qui a été annulée en raison du premier confinement)
Dans un second temps, en juin 2020, toutes les classes de 5ème des collèges concernés étaient conviées à des représentationss pédagogiques du concert « ...et les oiseaux », suivis d'un temps d'échange (qui ont été annulées en raison du premier confinement).
Posté le 23/08/2022 par Nicolas PERRIGAULT