Institut national supérieur de l’éducation artistique et culturelle

du Conservatoire national des arts et métiers

Damien Malinas

Maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication (71e section CNU) – Coordinateur de l’Institut National Supérieur de l’Éducation Artistique et Culturelle

 

Institut National Supérieur de l’Éducation Artistique et Culturelle (INSEAC) – CNAM – Guingamp / depuis le 1er septembre 2020

Président de l’École Supérieure d’Art d’Avignon

 

Structures de rattachement :

Institut National Supérieur de l’Éducation Artistique et Culturelle (INSEAC) – CNAM – Guingamp

Laboratoire Culture et Communication (LCC) (Équipe d’accueil 7542).

 

Rattachements externes :

Adhérent à la SFSIC /Adhérent à l'AFECAV / Adhérent A+U+C/ Adhérent ARCES

 

Principaux domaines de recherche :

- Les médiations à l’œuvre dans la culture, les dispositifs d’attribution de l’œuvre.

- Sociologie des publics et des pratiques culturelles, sociologie des arts et de la culture.

 

Qualifications au CNU aux fonctions de maître de conférences :

- 2007 : 71e section - Sciences de l’information et de la communication.

- 2007 : 19e section - Sociologie.

 

Thèmes de recherche : 

  • Publics des festivals (musique, théâtre, cinéma).
  • Transmission culturelle.
  • Pratiques culturelles des étudiants.
  • Représentation de l’université.
  • Culture savante, culture populaire, culture ludique.
  • Éducation artistique et culturelle.
  • Approche quantitative et qualitative des enquêtes en Sciences de l’information et de la communication.

 

 

Dipômes universitaires


 

2006 : Doctorat de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse. Thèse en Sciences de l’information et de la communication. Transmettre une fois ? Pour toujours ? Portrait dynamique des festivaliers d’Avignon en public. Mention très honorable avec félicitations à l’unanimité. Soutenue le 3 novembre 2006 à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse (UAPV). Thèse menée sous la direction de Jean-Louis Fabiani (EHESS) et Emmanuel Ethis (UAPV).

 

Jury présidé par Helena Santos (Professeur à l’université de Porto) avec Jean Caune (Professeur des universités à Grenoble et rapporteur) ; Jean Davallon (Professeur des universités à Avignon) ; Bruno Péquignot (Professeur des universités à Paris III et rapporteur), Paul Tolila (inspecteur au Ministère de la Culture et de la communication en tant qu’invité).

 

Résumé : « Cette thèse s’inscrit dans un programme de recherche, débuté en 1994, sur les festivals, et particulièrement les festivals d’Avignon et de Cannes. S’appuyant sur un terrain commencé au Festival d’Avignon en 1999, le traitement des données s’est concentré sur quatre années d’enquête : 2001, 2003, 2004 et 2005. Les données sociologiques présentées en annexe sont d’ordres quantitatif –  13 307 questionnaires ont été récoltés – et qualitatif – 60 entretiens ont été retranscrits. Au travers de ces données, de l’observation, d’analyses documentaires, plusieurs points autour de la transmission culturelle du Festival d’Avignon sont développés sur deux parties.

 

Une première partie s’attache à la description du dispositif et de la forme du Festival d’Avignon. C’est là qu’est interrogée la notion d’auteurité du festival : qui le produit ? Qui s’attribue cette production ? Et qui la raconte ?

 

La deuxième partie est centrée sur les pratiques des festivaliers. Tout d’abord, celles-ci sont interrogées à partir de la notion de rythme afin de saisir leurs cycles, intermittences notamment grâce à la notion d’estivation. Ensuite, le statut de la première fois au Festival d’Avignon est envisagé sous les termes du rituel de passage : deviendrait-on là un adulte culturel ? Enfin, la notion de transmission culturelle est revisitée à l’aune de celle d’héritage souvent employée pour décrire ce type d’échange particulier dans la mesure où on ne peut rendre à quelqu’un ce dont il ne s’est pas défait : sa culture, toute ou partie de celle-ci ».

 

2001 : DEA de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, au Centre de la Vieille Charité). Sociologie des arts et de la culture. Des spectateurs à l’Université : Éléments pour une sociologie de la culture cinématographique des étudiants. Mention très bien. Mémoire de recherche mené sous la direction de Jean-Louis Fabiani (EHESS), Emmanuel Ethis (UAPV) et Jacques Cheyronnaud (EHESS).

 

Résumé : « Ce DEA s'intéresse aux notions de pratiques, de culture et de patrimonialisation « cinématographique ». Il n’est pourtant pas question ici de rendre compte de cette pratique en général mais de centrer une approche sur les pratiques cinématographiques et culturelles des étudiants de l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse. En plaçant le cinéma comme élément central, sorte de noyau dur des pratiques culturelles des étudiants, nous souhaitions observer comment ce dernier dynamise ou non l’ensemble des autres activités considérées généralement comme culturelles ».

 

2000 : Maîtrise de Sciences et Techniques de Communication de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse. Sciences de l’information et de la communication. Métamorphoses d’une pratique ordinaire par un espace extraordinaire : Les publics du Festival de Cannes. Mention très bien. Mémoire de maîtrise mené sous la direction d’Emmanuel Ethis (UAPV).

 

1998 : DEUG de Médiation Culturelle et Communication à l’Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse.

 

Distinctions et prix


 

 Distinctions honorifiques


Juillet 2015 :
Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.

Décembre 2014 : Chevalier des Palmes Académiques.

 

Prix

 

Prix reçus en qualité de Vice-Président de l’Université d’Avignon sur la période 2011-2019.

2016 et 2014 : L’Université d’Avignon est classée 1ere université dans le « Palmarès culture » de l’Étudiant.

2015 : Association des responsables de communication de l’Enseignement Supérieur (ARCES), 1er prix sur la communication vidéo et sur la communication corporate pour la campagne « Choisir Avignon – Saison 3 ».

2015 : Lauréat Culture parmi les « 50 personnalités du Grand Avignon ». Le Magazine des 50 personnalités du Grand Avignon, édition 2015, annuel n°4.

2014 : L’Université d’Avignon est classée meilleure université sur YouTube et dans le Top 20 sur Facebook et le Top 10 sur Twitter par l’agence Campus Communication.

2011 : ARCES, Coup de cœur sur la communication numérique pour la campagne « Choisir Avignon ».

2011 : le quotidien Le Monde met en lumière l'Université d'Avignon, qui a pris « la culture pour étendard ». Article de Philippe Jacqué, « L’Université d’Avignon, la culture pour étendard », publié le 11 janvier 2011.

 

Responsabilités institutionnelles universitaires


 

 Responsabilité de gouvernance


Depuis 2020 :
Coordinateur de l’Inséac.


Depuis 2018 :
Membre du conseil scientifique du PAMAL (Preservation & Art – Media Archeology Lab). PAMAL est un laboratoire de recherche de l’École Supérieure d’Art d’Avignon qui travaille sur l’archéologie des média en lien avec des artistes, des conservateurs restaurateurs d’art, des techniciens et des théoriciens des média.


Depuis 2017 :
Président du Conseil d’administration de l’École Supérieure d’Art d’Avignon.


2015 - 2019 :
Vice-Président Culture et Marques de l’Université d’Avignon.


Depuis 2014 :
Vice-Président de la Fondation de l’Université d’Avignon.


Depuis 2012 :
Membre du Conseil d’administration de l’Institut Supérieur des Techniques du Spectacle à Avignon (ISTS).


2011 - 2015 :
 Vice-Président Culture, Campus et Communication de l’Université d’Avignon.


2011 :
Membre du comité de rédaction du contrat quadriennal pour la vague C (2013-2017) de l’Université d’Avignon remis à l’ARES.


Depuis 2011 :
Vice-Président Collège Recherche du Pôle Culture et Patrimoine.


2010 :
Rédacteur en chef du rapport « Culture et Université », mené sous la direction d’Emmanuel Ethis, et remis à Mme La Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse.

« Installée en 2009 par Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, la commission Culture et Université, composée de 24 membres issus des mondes de la culture et de l’université, livre ici 128 propositions ouvertes qui visent à renforcer la place de la culture dans les universités françaises et à installer durablement celle de l’université dans les mondes de la culture ».


Depuis 2010 :
Membre du Conseil d’administration de l’École Supérieure d’Art d’Avignon.


2009 - 2010 : 
Membre de la Commission Culture et Université. 


2007 :
Membre du comité de rédaction du contrat quadriennal et projet de développement 2008-2001 de l’Université d’Avignon.


2007 - 2011 : 
Chargé de mission Culture et Vie de Campus de l’Université d’Avignon.

 

 Porteur de projets 


2015 - 2019 :
Porteur du projet « Ville Campus : habiter le campus et mettre en réseau la communauté universitaire avec son territoire ».

« Un parcours universitaire est jalonné par de nombreux défis qui conditionnent la réussite académique et l’épanouissement de l’étudiant. Le campus se présente dans ce contexte comme un lieu de formation au sens large, la transmission des savoirs académiques s’accompagne d’un ensemble d’apprentissages étendus : apprentissage de la liberté et de ses limites, responsabilisation, développement de l’autonomie, construction d’un soi social et relationnel, installation de pratiques culturelles et sportives, constitution d’un réseau personnel et professionnel… être étudiant est un métier qui s’apprend. Pour créer les conditions de ces réussites, l’Université d’Avignon, le CROUS d’Aix-Marseille et les élus étudiants s’associent pour réunir les deux campus, Hannah Arendt et Jean-Henri Fabre, sous le concept de Ville Campus. Créer une Ville Campus, c'est développer un espace de vie qui met en réseau la communauté universitaire avec son territoire ».


Depuis 2015 :
Concepteur, porteur et membre du comité d’orientation stratégique et scientifique du « Campus des métiers et des qualifications du Développement Culturel en région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur ».

« Le Campus des métiers et des qualifications du Développement Culturel en région Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur répond à une volonté des acteurs de la formation et des acteurs économiques dans le domaine de la culture (communication, information, culture : spectacle vivant, culture et patrimoine, arts du spectacle, audiovisuel, arts et industries graphiques) de se regrouper pour consolider ou développer des liens dans une logique de synergie des dynamiques et des actions qu’ils mènent à destination des différentes catégories de publics et usagers de la formation professionnelle ».


2015 - 2016 :
Rédacteur, avec Raphaël Roth, pour le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) du « Rapport relatif à une mobilisation du Cnam sur les enjeux majeurs représentés par les industries culturelles. Chaire Arts et Techniques des Publics. Formation continue et recherche sur les publics de la culture ».


Depuis 2014 :
Responsable de la programmation culturelle et scientifique de Supramuros.

« La Villa Créative Supramuros accueille les débats du Festival d’Avignon au mois de juillet depuis 2014. L’Université d’Avignon organise également chaque été une programmation culturelle et scientifique qui devient un lieu d’innovation pour la recherche sur les pratiques culturelles et qui permet d’innover au-delà des murs : Supramuros. À cette occasion, des expositions, des débats et des ateliers participatifs ouverts à tous les publics sont organisés dans une perspective d’Éducation artistique et culturelle ».


2014 - 2019 :
Porteur de projet pour la « Villa créative Supramuros ». Contrat de plan État-région, opération d’intérêt régional (OIR).

« Le projet, financé à hauteur de 14 millions d'euros dans le cadre du CPER 2014-2020, est celui d’une plateforme consacrée à l’innovation par la recherche, dans les différents champs de la culture et des sociétés numériques. Tenant place à l’ancienne Faculté de sciences au site Louis Pasteur de l’Université, la Villa Créative Supramuros abritera des projets de recherche et développement de petites entreprises dans le domaine de la culture et du numérique. Des salles dédiées à la production audiovisuelle permettront d’accueillir des médias durant le Festival d’Avignon mais aussi à l’année. Une offre en termes de formation continue sera développée dans ces mêmes domaines. Ce projet a été mené avec le programmiste du Rectorat et a également permis l’émargement à l’OIR ».


2014 - 2015 :
Porteur de la « French Tech Culture ».

Participation à la structuration et à la rédaction de la candidature d’Avignon au Label French Tech en juin 2015 obtenu auprès du Ministère de l’Économie et du Ministère de la Culture et de la Communication. Le travail de candidature a débuté dans le cadre de l’Association de préfiguration de la French Tech Culture avec Emmanuel Ethis, alors Président de l’Université d’Avignon, Olivier Py, Directeur du Festival d’Avignon et Paul Hermelin, PDG de Capgemini.


Depuis 2013 :
Porteur de « La ruche à projets » d’Avignon.

« En réponse à la crise du logement, et notamment du logement étudiant, la ruche à projets est pensée dans une dynamique d’innovation sociale et culturelle. Son accès est soumis à des conditions de revenus et s’appuie sur des principes d’ouverture et de mixité. La ruche à projets prévoit, dans une colocation, de porter tout au long de l’année universitaire un projet d’intérêt général, touchant à la culture, à la solidarité, au sport ou encore à l’environnement, et soutient à ce titre la diversité des projets ».


Depuis 2010 :
Concepteur du « Patch Culture de l’Université d’Avignon ».

« Le Patch Culture est un dispositif qui a pour objectif de développer et diversifier les pratiques culturelles de la communauté universitaire d'Avignon. La culture est pensée comme un lieu de rassemblement. Le budget culture moyen d'un étudiant est de 5 euros par mois. Le but du Patch Culture est de travailler pour ceux qui ont déjà un budget, mais aussi pour ceux qui n'en ont pas encore : découvrir ce que l'on ne connait pas car nous pensons qu'en grande partie, il n'y a pas un rejet de la culture mais un rendez-vous autonome à pouvoir construire dans le temps. Aussi, il nous paraît important d'encourager l'exploration des différents équipements, structures, pratiques du territoire avignonnais. C'est pour cela que les conventions passées entre les structures culturelles partenaires et l'Université prévoient comme relation de base un tarif de 5 euros une fois par an et par membre de la communauté universitaire ».


2011 - 2013 :
Organisation du Forum Libération pour l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.

« Accueilli dans les murs de l’Université d’Avignon pendant le Festival d’Avignon, le Forum Libération est un espace de rencontres et de débats avec des artistes et des personnalités politiques pour interroger l’état des politiques culturelles, mais aussi pour mettre en perspective l’actualité internationale avec la création contemporaine. Ces forums ont eu lieu les 15 juillet 2011, 19 juillet 2012 et 12 juillet 2013 ».


2010 - 2013 :
Organisation des Rencontres internationales du Forum d’Avignon pour l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse.

« Le Forum d’Avignon est un think thank fondé en 2007. À l’occasion de ces rencontres internationales à Avignon, il s’organise autour d’une programmation de conférences et de débats touchant à la culture. Sa programmation rassemble des personnalités des institutions culturelles, de la recherche, des médias, des industries culturelles et de la politique. Ces rencontres ont eu lieu du 4 au 6 novembre 2010, du 17 au 19 novembre 2011, du 15 au 17 novembre 2012 et du 21 au 23 novembre 2013 ».

 

 Comités de sélection


Juin 2016 :
Comité de recrutement pour un poste d’enseignant associé et invité (PAST) pour un profil « Information et Communication », Université d’Avignon.


Mai 2016 :
Comité de recrutement pour un poste de maître de conférences pour un profil « Publics de la Culture et Communication », Université d’Avignon.


Mai 2015 :
Comité de recrutement pour un poste de maître de conférences, IUT d’Aix-en-Provence.


Avril - Mai 2015 :
Comité de recrutement pour un poste de Professeur des universités et pour un poste de maître de conférences pour un profil « Médiation de la Culture et des Patrimoines », Université d’Avignon.


2014 :
Comité de recrutement pour un poste de maître de conférences pour un profil « Publics de la Culture et Communication », Université d’Avignon.


2013 :
Comité de recrutement pour un poste de maître de conférences pour un profil « Médiation de la Culture et des Patrimoines », Université d’Avignon.


2012 :
Comité de recrutement pour un poste de maître de conférences pour un profil « Sciences de l’information et de la communication », Université d’Avignon.


2012 :
Comité de recrutement pour un poste de maître de conférences pour un profil « Sciences de l’information et de la communication », Université de Grenoble 3.

 

Responsabilités administratives et pédagogiques


 

2016 - 2018 : Pilotage de l’auto-évaluation et de l'accréditation des maquettes du Master Stratégie du Développement Culturel.

Depuis sa création le Master Culture et Communication est régulièrement classé A+ par les instances d'évaluation de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche en France.

« Le master Stratégie du développement culturel apparaît comme une formation de premier rang, avec un haut niveau de réussite qualitatif global. Il est bien organisé, dispose de nombreux partenariats, d’un appui recherche important, d’un taux de réussite des étudiants élevé » (extrait du Rapport d’évaluation de l’HCERES publié le 29 juin 2017).


Depuis 2015 : 
Responsable du département des Sciences de l’information et de la communication, Université d’Avignon.


2014 - 2018 :
Responsable politique de la refonte du site Internet de l’Université d’Avignon.


2012 :
Contribution à la rédaction du contrat quadriennal 2013-2017 de l’Université d’Avignon.


2008 - 2009 :
Administrateur provisoire du département des Sciences de l’information et de la communication de l’Université d’Avignon.


Depuis 2007 :
Responsable du diplôme du Master Stratégie du Développement Culturel, puis du Master Culture et Communication de l’Université d'Avignon.

« Créé en 1996, le master de stratégie du développement culturel – devenu master Culture et Communication – s’est imposé immédiatement comme « le master de référence pour la formation des cadres de la culture en charge du développement culturel et de la communication » (Laure Adler, Radio France). Il est reconnu comme premier master en France dans cette spécialité par Télérama en 2000. Le Monde le retient comme l’une des 16 pépites parmi l’ensemble des masters en France, toutes disciplines confondues. Alliant pour moitié l’intervention de grands professionnels de la culture et pour moitié l’acquisition de savoirs fondamentaux, d’ateliers de pratiques orientés en majorité vers le numérique et la connaissance des techniques consolidées par la recherche internationale dans le domaine, le master Culture et Communication repose sur la dynamique de projets concrets conduits par ses étudiants au service des institutions culturelles commanditaires. C’est cette dynamique de projets qui permet aux étudiants d’être opérationnels en sortie de diplôme et reconnus par les employeurs du secteur culturel ».


2007 - 2015 :
Élu au Conseil des Études et de la Vie Universitaire de l’Université d’Avignon.


2005 - 2006 : 
Membre du groupe de réflexion sur la refonte du site internet de l’Université d’Avignon. 


2004 - 2006 : 
Coresponsable du Master 2 Stratégie du Développement Culturel de l’Université d'Avignon.


2003 - 2005 
: Responsable de la Communication du département des Sciences de l’information et de la communication de l’Université d’Avignon.


2003 - 2004 
: Membre du Comité de pilotage pour la Réforme Licence-Master-Doctorat (LMD) pour l’Université d’Avignon.


2001
 : Membre de la commission pédagogique de l’IUP Métiers des Arts et de la Culture à l’Université d’Avignon. 


2001 - 2005 :
 Élu au Conseil Scientifique de l’Université d’Avignon pour le collège D (autres personnels enseignants et chercheurs).

 

Responsabilités scientifiques et éditoriales


 

 

 Recherche

 

Depuis 2017 : Responsabilité scientifique du projet ANR « TheVoice » avec Emmanuel Ethis et Raphaël Roth pour la partie sciences sociales, et avec Jean-François Bonastre et Nicolas Obin. Projet financé par l’Agence Nationale de la Recherche.

Résumé : TheVoice est un programme scientifique qui associe le Laboratoire Informatique d’Avignon, l’IRCAM et la société des Dubbing Brothers aux chercheurs du Laboratoire Culture et Communication spécialistes des publics du cinéma. Ce projet porte sur la création de voix pour la production de contenus dans le secteur de l'industrie créative (films, séries, documentaires). Les objectifs scientifiques et technologiques du projet visent à modéliser la « palette vocale » d’un acteur pour permettre la recommandation de voix par similarité, et la création de voix artificielles capables de reproduire l’identité vocale d’un acteur.

 

Juillet 2015, 2016, 2017 et 2018 : Responsabilité scientifique de l’étude d’impact et d’usages pour le Living Lab Supramuros, avec Raphaël Roth.

Résumé : Le Festival d’Avignon est un laboratoire à ciel ouvert pour l’étude de ses publics et de leurs pratiques. À l’occasion des éditions de 2015 à 2018, et en lien avec une dynamique scientifique d’étude des pratiques numériques et de l’activité médiatique en ligne autour des festivals, une évaluation de l’impact médiatique de la French Tech Culture a été menée, et plus spécifiquement de start-up et leurs expérimentations numériques en lien avec la culture. L’enquête s’intéresse aussi aux usages d’expérimentations numériques par des festivaliers dans le cadre de leur participation à l’événement ; l’étude de ces dispositifs permet de produire de la connaissance sur la relation des publics avec une œuvre et s’organise à travers les outils de l’enquête en sciences sociales que sont l’observation, les entretiens et les questionnaires.

 

2014 - 2018 : Responsabilité scientifique du projet ANR « GaFes » (Galerie des festivals) pour la partie sciences sociales, avec Georges Linarès. Projet financé par l’Agence Nationale de la Recherche.

Résumé : « Les festivals connaissent un succès croissant et certains d'entre eux, comme Cannes et Avignon, suscitent une activité très significative sur le Web. Le projet GaFes propose d'analyser cette activité pour mieux comprendre les pratiques festivalières et développer des méthodes d'accès et de visualisation des contenus générés dans et autour des festivals. Ces deux objectifs sont complémentaires et les problèmes scientifiques sous-jacents relèvent à la fois des sciences et des technologies de l'information et des sciences humaines et sociales qui sont ici associées. Le projet se concentre donc sur deux axes : l'étude des usages via des données collectées sur la toile et la ré-éditorialisation des contenus captés ou produits par les internautes. Ces deux axes reposent sur la collecte des données liées à un festival à partir de sources variées (Twitter, blogs, forums, etc.). La structuration de ces collections doit permettre d'y mener des enquêtes, d'en extraire de la connaissance sur les publics et les pratiques culturelles, de montrer des points de vue particuliers ciblant une catégorie de spectateurs.

Le potentiel de rupture porté par le projet est donc lié aux réponses qu'il apportera à la question des terrains d'enquêtes numériques et sur la façon dont il est envisagé d'intégrer la connaissance des publics et de la réception des œuvres dans les systèmes de ré-éditorialisation des contenus vidéos. Les expériences ont été réalisées sur cinq grands festivals : le Festival d'Avignon, le Festival Lumière, les Rencontres Trans Musicales de Rennes, le Festival de Cannes et les Vieilles Charrues. Le projet a été présenté aux sociétés organisatrices des trois premiers et à la société UniversCiné, qui couvre assez largement le festival de Cannes. Tous ont apporté formellement leur soutien. La valorisation des résultats du projet passe notamment par le développement d'un « Observatoire des festivals », application ouverte destinée à la fois au public, aux organisateurs et aux analystes. Cette application devrait offrir une vue synchrone des indicateurs extraits automatiquement, permettre la navigation dans les données collectées et structurées, montrer des aperçus vidéos composés automatiquement en fonction d'une requête utilisateur ».

 

2013 - 2014 : Responsabilité scientifique de l’enquête « Les non-pratiquants des équipements culturels de la ville de Paris », commanditée par la Direction des Affaires Culturelles de la ville de Paris, avec Emmanuel Ethis, Frédéric Gimello-Mesplomb et Raphaël Roth.

Résumé : « Cette enquête a été réalisée par le Laboratoire Culture et Communication. L’objectif de cette étude était de comprendre les Parisiens face aux équipements de la Direction des Affaires Culturelles (DAC). L’enquête a abouti sur des recommandations faites à la DAC de la ville de Paris en termes de communication et de mise en place de dispositifs spécifiques à destination des publics ».

 

Depuis 2009 : Responsabilité scientifique de l’enquête sur les publics des Trans Musicales de Rennes, avec Emmanuel Ethis et Raphaël Roth.

Résumé : Les enquêtes sur les Rencontres Trans Musicales de Rennes ont débuté en décembre 2009 et se sont poursuivies avec un partenariat fort entre le festival et le Laboratoire Culture et Communication. En 2013, le projet de simulation, projet pédagogique du Master 2 Stratégie du Développement Culturel, parcours Publics de la Culture et Communication, portait sur les publics de ce festival. La même année, le programme de recherche financé par l’Agence Nationale de la Recherche, Galerie des Festival (GaFes) voit le jour. Ce programme implique fortement les Rencontres Trans Musicales dans le développement d’outils d’analyses des données des publics. Un programme d’étude pluriannuel est mis en place avec le festival, centré sur l’étude de ses publics. Les collaborations permises par ce programme de recherche ont notamment mené à la mise en œuvre d’une convention de recherche, d’une thèse Cifre ainsi que d’un crédit impôt recherche.

 

Depuis 2008 : Responsabilité scientifique des Leçons de l’Université, avec Emmanuel Ethis et Laure Adler.

Résumé : « Chaque année, en collaboration avec le Festival d'Avignon, l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse donne la parole à des artistes, chercheurs et intellectuels renommés. Ces grandes figures de la scène nationale et internationale retracent leurs idées pendant une heure, le temps d'une Leçon magistrale ». Les Leçons ont donné lieu à plus de 40 publications aux Éditions Universitaires d’Avignon dans la collection « Entre-Vues ».

 

Depuis 2003 : Responsabilité scientifique de l’enquête sur les publics du Festival d’Avignon 2003-2004, commanditée par le Département des Études et de la Prospective du Ministère de la Culture et de la Communication, avec Emmanuel Ethis et Jean Louis Fabiani.

Résumé : « Les premières enquêtes sur les publics du Festival d’Avignon menées par le Laboratoire Culture et Communication avaient pour objectif de construire une connaissance sociodémographique du public participant à cet événement, mais aussi de mesurer l’idéal de la démocratisation culturelle depuis le Festival d’Avignon qui a été fondé par Jean Vilar en 1947 sur le projet d’un théâtre populaire ».

 

Depuis 2001 : Responsabilité scientifique de l’enquête sur les publics du Festival de Cannes et du Marché du Film, avec Emmanuel Ethis.

Résumé : « Débutées en 2001, les enquêtes sur le Marché du film de Cannes ont comme objectif de comprendre les publics du Festival de Cannes et leurs pratiques, notamment les publics professionnels. Ces enquêtes se déroulent dans le cadre d’un partenariat avec l’institution. Depuis, une thèse a porté sur le sujet, un ouvrage a été publié, et les étudiants du Master bénéficient de cette proximité avec le Festival pour réaliser leurs premières expériences professionnelles ».

 

 

Autres responsabilités dans des programmes de recherche, des comités scientifiques de colloques ou d’enseignements de 3e cycle

 

2020 : Membre du comité scientifique de la Rencontre « L’éducation artistique et culturelle à l’école, quelle place pour l’artiste, l’élève et l’enseignant ? »  Mercredi 6 novembre 2020, Guingamp.


2006 :
Organisation du colloque « La télévision au centre des regards : Culture, identités et patrimoine », les 6 et 7 avril, Université d’Avignon.


2005 :
Comité scientifique et organisation du colloque « Le Cinéma au centre des regards. Perspectives et Prospectives », Université d’Avignon.

 

Édition


Depuis 2019 :
Relecteur scientifique pour la collection « Images plurielles - Scènes et écrans » chez l’Harmattan, codirigée par Patricia Caillé, Sylvie Chalaye et Claude Forest.


Depuis 2018 :
Directeur de la collection « Entre-vues » aux Éditions Universitaires d’Avignon (EUA).

Cette collection prend en charge la publication des Leçons de l’Université et de conférences ouvertes au grand public à l’Université d’Avignon. En 2019, la collection comporte une quarantaine d’ouvrages.

Depuis 2008 : Membre du comité éditorial des Éditions Universitaires d’Avignon.

 

Projets financés par l'Agence Nationale de la Recherche

2016 : « TheVoice. Design de la voix pour l’industrie créative » [reçu]. Rédacteurs : Jean-François Bonastre (Laboratoire Informatique d’Avignon (LIA)), Nicolas Obin (Institut de recherche et de coordination accoustique/musique), Emmanuel Ethis (Laboratoire Culture et Communication (LCC)), Damien Malinas (LCC), Raphaël Roth (LCC), Mathieu Rasse (Dubbing Brothers).


2014 :
« GaFes. GAlerie des FEStivals. Le numérique au service des arts, du patrimoine, des industries culturelles et éditoriales » [reçu]. Rédacteurs : Emmanuel Ethis (LCC), Georges Linarès (LIA), Richard Dufour (LIA), Damien Malinas (LCC), Raphaël Roth (LCC).


2010 :
« Festic. La créativité comme responsabilité culturelle – les festivals sous le regard de la durabilité et de l’interdisciplinarité » [non reçu]. Rédacteurs : Emmanuel Ethis (LCC), Damien Malinas (LCC), Raphaël Roth (LCC).


2010 :
« Equipex-Nautilus. Un laboratoire mobile de sciences sociales pour observer à la loupe les festivals. Les technologies embarquées au service d'un nouvel outil d'enquête de terrain » [non reçu]. Rédacteurs : Emmanuel Ethis (LCC), Damien Malinas (LCC), Virginie Spies (LCC), Philippe Le Guern (EHESS).

 

Expertise de l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES) et du Haut conseil à l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES)


2018 :
Membre du comité d’experts HCERES pour l’évaluation de l’Université Sorbonne Nouvelle.

2014 : Membre du comité d’experts AERES pour l’évaluation de l’École nationale supérieure Louis-Lumière.

 

Directions de travaux et jurys



Codirection de thèses financées soutenues :

- Laure Marchis-Mouren (financement par la Région PACA), Les manifestations taurines populaires en Camargue et leurs publics : un champ social entre équilibre et tension, Sciences de l’information et de la communication. Thèse préparée sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis, Daniel Jacobi et Damien Malinas et soutenue le 24 novembre 2018.

 

- Xavier Bost (financement ANR), A storytelling machine? Automatic video summarization: the case of TV series, Informatique. Thèse préparée sous la direction scientifique de Georges Linarès, encadrement Damien Malinas et Serigne Gueye et soutenue le 23 novembre 2016.

 


Codirection de thèses non financées soutenues :

- So-hee Han, Le public asiatique potentiel du Festival d’Avignon : l'approche de l'anthropologie de la communication, Sciences de l’information et de la communication. Thèse menée sous la direction scientifique d’Yves Winkin et Damien Malinas et soutenue le 21 décembre 2018.

 

- Raphaël Roth, Bande originale de film, bande originale de vie. Pour une sémiologie tripartite de l’emblème musical : le cas de l’univers Disney, Sciences de l’information et de la communication. Thèse menée sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis et Damien Malinas et soutenue le 25 novembre 2013.

 

Codirections de thèses financées en cours :

- Laure-Hélène Swinnen (financement par une allocation nationale de recherche). L'Éducation Artistique et Culturelle au Festival d'Avignon : lieux et temps hétéronomes de la transmission, thèse menée sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis, Damien Malinas et Raphaël Roth (depuis le 1er septembre 2019).

 

- Alexandre Delorme (financement ANR). Le public au cœur des initiatives transmédia - Sociologie des publics et phénomènes de co-création par des usagers dans les festivals en PACA et Bretagne. Thèse menée sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis, Frédéric Gimello-Mesplomb et encadrement par Damien Malinas (depuis le 1er octobre 2015).

 

- Lauriane Guillou (financement par une allocation nationale de recherche). Les publics du festival d'Avignon : usages et enjeux du numérique dans la pratique festivalière. Thèse menée sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis et Damien Malinas (depuis le 1er octobre 2015).

 

- Camille Royon (thèse Cifre avec les Trans Musicales de Rennes). De la rencontre à la relation. Les publics des Trans Musicales sous le regard des sciences sociales. Des publics comme partie prenante d'un évènement artistique et culturel. Thèse menée sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis et Damien Malinas (depuis le 1er novembre 2016).

 

Participation à des jurys de thèse :

- Quentin Amalou, Vivre et laisser mourir : Le ciné-concert et ses publics sous le regard des sciences sociales, Sciences de l’information et de la communication. Thèse menée sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis et soutenue le 22 septembre 2017

 

- Marianne Alex, Interaction(s) entre films et performance de la Masculinité : le cas des étudiants, Sciences de l’information et de la communication. Thèse menée sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis et soutenue le 25 novembre 2016.

 

- Renata Daflon, Le Festival d’Avignon, un « festival des arts vivants » : des Affects et des intensités dans la transmission et la réinvention du patrimoine de ville, Mémoire sociale, Université de Rio de Janeiro et en vidéoconférence à l’Université d’Avignon. Thèse menée sous la direction scientifique de Vera Lucia Doyle Louzada de Mattos Dodebei, encadrement français par Damien Malinas et soutenue le 31 août 2016.

 

- Stéphanie Pourquier-Jacquin, Le temps des possibles : consolidation et affranchissement des sociabilités cinéphiles à l'université : le cas avignonnais, Sciences de l’information et de la communication. Thèse menée sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis et soutenue le 30 novembre 2015.

 

- Olivier Zerbib, Jeu(x) en ligne, pour une approche socio-communicationnelle des technologies numériques et des formes de réflexivités culturelles, Sciences de l’information et de la communication. Thèse menée sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis et soutenue le 12 décembre 2011.

 

- Éliette Gine-Boucheron, La compétence interculturelle chez le comédien, Sciences de l’information et de la communication. Thèse menée sous la direction scientifique d’Emmanuel Ethis et soutenue le 27 juin 2011.

 

Qualifications des doctorants encadrés aux fonctions de maître de conférences :

Raphaël Roth (71e section) et Laure Marchis-Mouren (71e section).

 

Responsabilités institutionnelles extra-universitaires


 

2016 : Jury avec Loïc Étienne (chargé de l’économie Créative au sein de Vaucluse Provence Attractivité) dans la catégorie « Recherche et innovation » pour l’élection des 50 personnalités du Grand Avignon.

 

2001 - 2007 : Comité d’expert pour la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

 

 

Enseignements


 

Depuis 2001, les enseignements suivants ont été dispensés au sein du département des Sciences de l’information et de la communication de l’Université d’Avignon.

 

Licence Sciens de l'information et de la communication


- Depuis 2018 :
cours magistral en Licence 3, Formes culturelles du cinéma et du spectacle vivant.

- 2006 - 2007 : cours magistral et travaux dirigés en Licence 3, Anthropologie de la communication.

- 2004 - 2005 : travaux dirigés en Licence 3, Ateliers de lecture en sciences sociales.

- 2001 - 2011 : travaux dirigés en Licence 1 et Licence 2, Médias audiovisuels.

- 2001 - 2004 : cours magistral et travaux dirigés en Licence 3, Méthodologie en sciences sociales.

 

Master 1 Stratégie du Développement Culturel, parcours Publics de la Culture et Communication


- 2010 - 2018 :
Atelier Enquêtes sur les mondes de la culture.

- 2010 - 2018 : Atelier Enquêtes entre réel et fiction.

- 2008 - 2018 : Préparation aux ateliers du second semestre.

- 2008 - 2018 : Conception, programmation, documents, évènements : agenda 21 et développement durable.

- 2004 - 2010 : Ateliers de lecture en sciences sociales.

- 2004 - 2006 : Organisation de colloques (Master et IUP Arts et Métiers de la Culture).

- 2001 - 2018 : Séminaire d’accompagnement du mémoire.

 

Master 2 Stratégie du Développement Culturel, parcours Publics de la Culture et Communication


- 2012 - 2018 :
Séminaire Sociologie et publics des festivals.

- 2012 - 2018 : Encadrement des projets de simulation.

- 2010 - 2018 : Séminaire de pilotage de l’étude (jeune agence).

- 2001 - 2018 : Séminaire d’accompagnement du mémoire.

 

Master 1 Culture et Communication, parcours-type Arts et Techniques des Publics


- Depuis 2018 :
Atelier Enquête approches quantitatives : publics et médiations.

- Depuis 2018 : Atelier Enquête approches qualitatives : publics et médiations.

- Depuis 2018 : Préparation aux ateliers du second semestre.

 

Master 1 Culture et Communication, parcours-type Arts et Techniques des Publics


- Depuis 2018 :
Encadrement du projet d’expérimentation professionnelle et scientifique.

- Depuis 2018 : Séminaire Sociologie et publics des festivals.

 

Liste générale des travaux de recherche


 

Publications

 

Ouvrages et direction d’ouvrages :

 

  • Malinas (Damien) et Amalou (Quentin), Faire le OFF : sociologie des publics du Festival OFF d’Avignon. Éditions Universitaires d’Avignon, coll. « Entre-Vue Série Grandes conférences », Avignon, 2019.

    Résumé : « Voilà plus de cinquante ans que le Festival OFF d'Avignon se déroule simultanément au Festival d'Avignon. Avec un million de spectateurs c'est un des plus grands festivals de théâtre du monde. S'appuyant sur de nombreuses enquêtes menées auprès des publics, les deux sociologues étudient les différentes façons qu'ont les festivaliers d'entrer dans le festival ».

 

  • Ethis (Emmanuel) et Malinas (Damien), Les films de campus. L’Université au cinéma. Armand Colin, Paris, 2012.

    Résumé : « Comme l’écrit David Lodge, l’université est un « tout petit monde ». C’est surtout un décor propice où l’on s’essaie à la vie avant d’endosser définitivement nos habits d’adultes. Indiana Jones, Will Hunting, Docteur Jerry, autant de héros qui n’ont de cesse de nous rappeler comment nous sommes devenus nous-mêmes mais, aussi, comment nous aurions pu être différents si, durant nos études, les choses s’étaient jouées autrement. Lorsqu’on parle de « Films de Campus », on pense d’abord à un genre plutôt anglo-saxon, mais on va découvrir avec ce livre combien l’université au cinéma offre dans chaque pays une manière de penser la jeunesse et surtout une façon de devenir adulte ».

 

  • Ethis (Emmanuel), Adler (Laure) et Malinas (Damien), Le Bruit du monde : le geste et la parole. Éditions Universitaires d’Avignon, coll. « En scène », Avignon, 2012.

    Résumé : « Dans les lieux de culture et de savoir, les bruits du monde s’entendent, s’écoutent. Dans leurs propos, dans leurs sensibilités, dans leurs mémoires, la création artistique comme la recherche scientifique transforment et performent une conscience du monde et celle d’être au monde. Par le geste et la parole, le récit prend corps et fait sens, résonne et raisonne.

    L’écho provoqué par les comédiens, metteurs en scène, chorégraphes, réalisateurs, hommes et femmes des mondes de l’art et du spectacle redessine les formes de notre regard sur le monde ».

 

  • Ethis (Emmanuel), Malinas (Damien) et Zerbib (Olivier). Cannes. Images en manœuvre, Marseille, 2010.

    Premières lignes :
    « Comme Metropolis et New York, Cannes est durant le Festival une ville exemplaire du monde du cinéma. Peut-être, peut-on pointer ici une explication possible d’un fait remarquable que Cannes entretient comme point commun avec ces deux villes plus ou moins vraisemblables : certains habitants s’y déplacent plus verticalement qu’horizontalement. En effet, à Cannes, monter, descendre relèvent d’une activité privilégiée réservée au monde des producteurs du monde du cinéma, aux stars et généralement, à ceux que l’on appelle les « accrédités ». Les autres restent au ras du sol et observent ce drôle de jeu de la mobilité sociale. La montée des marches est emblématique de cette verticalité du transport cannois ».

 

  • Ethis (Emmanuel), Fabiani (Jean-Louis) et Malinas (Damien). Avignon, le public participant. La Documentation Française, coll. « L'Entre-temps », 2008.

    Résumé :
    « Jamais l'on n'avait consacré quinze ans d'enquête, quinze ans à un seul et même terrain d'observation pratiqué et porté par trois générations de sociologues autour d'une volonté commune de comprendre ce que sont les « publics du Festival d'Avignon ». Nombre d'artistes - metteurs en scène, comédiens ou techniciens - décrivent leur passage par « Avignon » comme une expérience relevant presque d'un rituel professionnel. Nous découvrirons ici qu'il en est de même côté « public » ... Faire le Festival d'Avignon relève d'une expérience singulière, idéale et idéalisée dans une carrière de spectateur. Et pour cause, le projet du Festival d'Avignon s'est bâti en affichant une volonté originale dans la manière de « fabriquer » son public. Cette part du contrat pensée en direction du « public » constitue, en effet, un des moteurs de la forme festivalière à l'œuvre. Si l'idéologie qui baignait le développement de la culture d'après-guerre l'espère « populaire », le public, lui, n'a eu de cesse de se réinventer au gré des métamorphoses du Festival. L'objectif de départ d'Avignon, revendiqué comme tel par l'équipe Vilar, fut d'attirer dans l'ancienne cité des Papes des spectateurs écartés jusque-là du théâtre, auxquels il s'agissait de rendre le goût du spectacle vivant et de donner des motifs de curiosité pour l'art dramatique. « Un art collectif comme celui du théâtre ne peut témoigner valablement dans l'unique Paris », déclare Vilar. Il faut à cette fin être en mesure de « réunir, dans les travées de la communion dramatique, le petit boutiquier et le haut magistrat, l'ouvrier et l'agent de change, le facteur des pauvres et le professeur agrégé ». C'est ainsi que s'élabore la légende d'Avignon et de son public. En s'évadant des théâtres clos, le théâtre du Festival s'impose comme un fait exemplaire et symbolique de décentralisation culturelle. Construit dans la longue durée, le public d'Avignon est entré dans le XXIe siècle, doté aujourd'hui d'une expertise sans précédent, qui fait de lui, ce public dont Vilar avait rêvé et avec lequel Archambault et Baudriller travaillent désormais : le public participant ».

 

  • Malinas (Damien). Portrait des festivaliers d’Avignon. Transmettre une fois ? Pour toujours ? PUG, coll. « Art, culture, publics », Grenoble, 2008.

    Résumé :
    « Ce sont majoritairement des femmes, mais ce sont aussi des hommes. On les dit vieillissants, on veut les renouveler : ils sont fidèles et assidus tout au long de leur vie. Ils sont avocat, étudiant à l’université, au conservatoire d’art dramatique, en cinéma, technicien du spectacle en formation, lycéen, comédien, secrétaire administratif, retraité de l’éducation nationale, professeur des écoles, universitaire, responsable culturel, retraité commercial, gérant d’une SARL dans l’événementiel, chirurgien-dentiste, Parisiens ou non, souvent Avignonnais, parfois Anglais ou encore vivant au Québec.

    Durant plusieurs mois de juillet, ils ont été les festivaliers d’Avignon – spectateurs, professionnels, touristes – que nous avons écoutés vivre, se souvenir raconter leur première fois au Festival d’Avignon, mais laquelle ? Car si nos expériences culturelles nous permettent de nous raconter, au-delà de ce terrain très particulier, cet ouvrage montre en quoi une première fois doit correspondre à une expérience esthétique. C’est seulement à cette condition que ces pratiques se prolongent et peuvent se transmettre ».

 

 

Direction de revues scientifiques : 

 

  • Malinas Damien (dir.), « Démocratisation culturelle et numérique », Culture et Musées, 24, Actes Sud 2014.

    Résumé : « La finalité de la démocratisation de la culture qui avait permis, jusqu’au milieu des années 1990, de mettre en place des objectifs stabilisés proprement culturels, a été remise en cause. Au-delà même de la cohésion sociale, d’autres desseins par la culture, comme le développement économique ou celui des territoires, sont devenus plausibles. Un changement d’échelle s’est opéré. Dans les années 2000, alors que les événements culturels ont constitué un des outils exemplaires de la démocratisation culturelle et que les institutions publiques ont notamment usé de la capacité de rassemblement des expositions et des festivals, la question des publics et de la participation de ces derniers aux grands événements s’est donc posée d’une autre manière, entre individualisation des pratiques et lieux de rassemblement. Les constats sont souvent amers et semblent conduire à une nostalgie où l’écran individuel et le numérique finiraient de parachever ce qui aurait été l’aventure à bout de souffle d’une génération. Le numérique embarqué sur leurs participants interroge à nouveaux frais la réflexivité médiatique de l’événement et celle-là même, identitaire, de ses publics. La culture, l’économie, les territoires voient leur champ investi par le numérique à la fois par la volonté des acteurs et celle des politiques issues de plusieurs ministères. Faut-il pour autant en conclure que le numérique soit une révolution, un instrument sans précédent qui permet de créer des richesses culturelles devenues disponibles pour tous et permettant à tous d’y accéder de fait ? »

 

 

Chapitres d’ouvrages :

 

  • Malinas (Damien) et Roth (Raphaël), « La bande originale comme emblème de l’univers filmique. Résultats d’enquête sur la réception musicale par la méthode du portrait chinois », in Analyser la musique de film, volume 2 : cognition, réception, interprétation  sous la direction de Frédéric Gimello-Mesplomb. Éditions Bod Gmbh, Paris [à paraître].

    Premières lignes :
    « La catégorie du sentiment est celle – viscérale – qui s’active immédiatement, avant celle de l’analyse ou de l’interprétation, à l’écoute d’une musique par un auditeur, quelques soient ses compétences musicales. Selon Jean Molino en effet, la forme symbolique artistique se distingue fondamentalement des autres types de formes symboliques (les outils et les systèmes de communication et de représentation dont font partie le langage oral ou écrit) uniquement parce qu’ils se caractérisent par la présence d’un « jugement de goût » qui passe par le « c’est beau », « ça me plaît », « ça ne me plaît pas », et ce, quel que soit le type de sociétés abordées. L’analogie de ton en tant que trait pertinent de deux signifiés qui sont ici la couleur et le son décrite par l’aveugle de Charles Sanders Peirce en illustration de sa théorie du signe est au cœur du propos de ce chapitre ».

 

  • Malinas (Damien) et Ethis (Emmanuel), « Préface », in À l’écoute de Disney. Une sociologie de la réception de la musique au cinéma, Raphaël Roth. L’Harmattan, Paris, 2017.

    Premières lignes :
    « Nous sommes des êtres de rythme et en même temps nous n’avons pas d’organe de perception du rythme que l’on puisse retirer, localiser, opérer, etc. Mais il est là et il se sert de nos différents sens comme de trous pour faire entrer du rythme. Cela permet au cinéma de faire danser ensemble des images et des sons. On aimerait bien l’idée que le son et l’image se retrouvent, mais je crois que ce sont deux mondes à la fois séparés et magnifiquement complémentaires qui ont en commun le temps et le rythme. » Michel Chion.

     « La sociologie des publics n’a eu de cesse de s’intéresser aux grands objets de la civilisation des loisirs qui « font culture » et qui organisent nos pratiques de fréquentation individuelles ou collectives plus ou moins concertées avec lesdits objets. Tout au long du XXe siècle, l’apparition puis le développement des médias audiovisuels ont donné aux théoriciens du grain à moudre pour quelques années encore. L’art et le cinéma de Walt Disney ont cependant traversé cette période sans susciter un très grand intérêt scientifique. Les critiques des industries culturelles, dont celles de Disney, ont souvent été actives, mais les textes qui ont porté sur leurs spectateurs, leurs discours et leurs pratiques effectives ne sont pas les plus nombreux. Pourtant la familiarité que l’on entretient collectivement, depuis notre enfance, avec l’univers de Disney mondialement diffusé mérite d’être prise en compte pour enrichir la connaissance produite sur les objets culturels qui nous entourent. Combien de parents ont entendu mille fois Le Roi Lion tourner en boucle dans leur lecteur DVD ou leur magnétoscope ? Comment ne pas imaginer qu’il est particulièrement exaltant de tenter de comprendre ce que Disney fait à ses jeunes spectateurs en les initiant aux matières narratives, visuelles et musicales de fictions susceptibles de créer ces fameux effets de climax ? »

 

  • Malinas (Damien) et Pourquier-Jacquin (Stéphanie), « Prendre son autonomie cinéphilique : les pratiques cinématographiques des étudiants », in Construire son identité culturelle, sous la direction de Louis Basco. L'Harmattan, coll. « Logiques Sociales », Paris, 2014.

    Premières lignes :
    « No Toy gets left behind », Oscar du Meilleur film d’animation en 2011, le troisième épisode de la saga d’Histoire de jouets, Toy Story 3 de Lee Unkrich (2010) raconte la relation qu’un jeune garçon, Andy, entretient avec ses jouets, et ce, en partant du point de vue desdits jouets qui débordent de vie, mais qui ne s’animent qu’en dehors de toute présence humaine. Une thèse qui explique que, quelquefois, nos jouets s’égarent… Lorsqu’Andy est en âge de quitter la maison et sa chambre d’enfant pour entrer à l’université, sa mère lui demande de faire le tri dans ses affaires. Même s’il ne touchait plus à ses jouets depuis plusieurs années, ces derniers étaient toujours présents, disponibles, rangés dans le coffre de sa chambre. Réflexion faite, puisque ce tri lui impose un choix, Andy décide d’emmener un seul jouet avec lui à l’université : son « copain de toujours », son jouet préféré, le cowboy Woody dont l’une des bottes est gravée d’un « A » initiale de son propriétaire ».

 

  • Malinas (Damien), « La petite fabrique du sociogramme », et contribution aux chapitres 1 et 2 avec Ethis (Emmanuel Ethis) et Fabiani (Jean-Louis), in La petite Fabrique du spectateur , sous la direction d’Emmanuel Ethis. Les Éditions Universitaires d’Avignon, Avignon, 2011.

    Résumé :
    « Publiés dans Libération et Synopsis entre 1999 et 2009, les textes rassemblés ici pour la première fois dans leur intégralité montrent l’appropriation individuelle d’un festival. Pour le sociologue, chaque individu est « consignataire » du monde social auquel il appartient. De même chaque spectateur peut être dépositaire des spectacles auxquels il participe. Bienvenue dans le petit monde de ces publics qui ont su inventer les plus belles définitions du mot « festivalier » ».

 

  • Ethis (Emmanuel) (dir.) De la culture à l’université 128 propositions. Paris : Armand Colin, Paris, 2010. Évaluation prospective scientifique et éditoriale des propositions.

    Résumé :
    « Si l’on confiait à des acteurs célèbres le soin de réinterpréter les leçons inaugurales du Collège de France dans les amphithéâtres de nos universités ? Si l’on créait le prix littéraire des universités et si l’on décernait un César du meilleur film français de campus ? Si l’on faisait en sorte que les pratiques culturelles de nos étudiants soient reconnues dans leur parcours universitaire ? Si l’on se donnait les moyens de reconstruire une véritable place pour la culture générale dans nos universités ?

    Installée en 2009 par Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la commission Culture et Université, composée de 24 membres issus des mondes de la culture et de l’université, livre ici 128 propositions ouvertes qui visent à renforcer la place de la culture dans les universités françaises et à installer durablement celle de l’université dans les mondes de la culture ».

 

  • Malinas (Damien), Ethis (Emmanuel) et Zerbib (Olivier) en collaboration avec Dougados (Myriam). « Paysages cinématographiques de l’Université d’Avignon - Campus or not Campus » in Paysages des campus. Urbanisme, architecture et patrimoine. Éditions universitaires de Dijon, coll. « U-culture(s) », 2009.

    Premières lignes :
    « Dans un texte de 1963 intitulé Les Anneaux de Bicêtre, l’écrivain Georges Simenon regrettait, à sa manière, la disparition progressive des prologues et autres préfaces, qui étaient légion dans les livres de sa jeunesse. C’était une façon – disait-il – pour l’écrivain d’avoir une prise de contact directe avec le lecteur pour lui exposer ses liens avec le sujet dont l’ouvrage allait traiter. À ces prologues et préfaces passées, il remarquait qu’on substituait, notamment dans les romans policiers et dans certains essais, la fameuse formule « les événements relatés sont purement imaginaires et toute ressemblance entre les personnages et des personnes existantes ne pourrait être que fortuite ». Un propos en sciences sociales doit précisément veiller à inverser scrupuleusement cette formule qui devient dès lors « les événements relatés ici se sont vraiment déroulés et les personnes décrites ont toutes existé même si quelquefois elles semblent avoir quelques ressemblances avec des personnages imaginaires ». Les éléments qui suivent ne sont pas purement imaginaires, ils sont certes racontés, raccourcis et donc forcément mis en fiction. Ils sont le fruit de rencontres construites dans le temps auxquelles ont participé Yves Winkin, Jean-Louis Fabiani, François Theurel et qui ont abouti au mois de janvier 2009 à un séminaire « coproduit » par l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse et CinéCinémas. La notion de campus que l’on qualifie souvent de « à l’américaine » a été interrogée à travers les représentations cinématographiques ».

 

  • Malinas (Damien), « Préface », in Spectacle vivant et culture d’aujourd’hui. Une filière artistique à reconfigurer, Philippe Henry, PUG, coll. « Art, culture, public », Grenoble, 2009.

    Premières lignes :
    « Pour ceux qui veulent encore changer le monde… Il y a de ça deux ans, à la suite d’un de ces cours de début d’année où l’on pose les cadres, références, sources, doctrines…, bref où j’égrenais une bibliographie sur la culture, j’ai été saisi par une étudiante, Colette : « Rien qu’aux titres des bouquins : Crise, fin, échec, essoufflement, incertitude, défendre, conflit, limiter, tragédie, malaise, tyrannie… que vous nous donnez à lire, on a bien compris que ça a changé… Et que nous, on n’y peut plus rien. Qu’on devra faire avec… Que le monde qu’on nous donne, il faut qu’on le prenne comme il est, et que sinon, on n’a qu’à se casser. » À vrai dire, je restais coi devant ce qu’elle venait de relever dans le cynisme de la situation. Transmettre des savoirs sur la culture équivaudrait donc à en prévenir ceux qui voudraient y participer en en faisant leur vie professionnelle. Je ne peux renier cette dimension, et même, suis amené à y participer. Par contre, transmettre le fait qu’on ne puisse rien y faire m’a lancé depuis dans une longue discussion avec les étudiants en essayant partiellement de relativiser la corrosivité de ces titres et de les ramener à un principe plus éditorial que descriptif du monde de la culture : je n’ai pas tout le temps réussi ».

 

  • Malinas (Damien) et Zerbib (Olivier), « Happy together : le festival de Cannes en Photographies. Témoigner un affect cinématographique », in 20 ans de sociologie de l’art : Bilan et perspectives sous la direction de Pierre Le Quéau, Tome I, L’Harmattan, coll. « Collection Sociologie des Arts-Logiques sociales », Paris, 2007.

    Premières lignes :
    « De la même manière qu’André Burgières et Jacques Revel décrivent l’identité d’une société comme une incarnation avant d’être une parole, le festival d’Avignon et le festival de Cannes sont des lieux de pratiques incarnées puis racontées par ceux que nous appelons les rhapsodes.

    Pour eux, si les institutions qui assurent la pérennité du caractère national peuvent changer en se « paraphrasant », c’est parce qu’elles sont arrivées à façonner une configuration sociale et surtout une configuration mentale qui les acceptent et qui les réclament. Leur survie est inséparable d’un ensemble d’habitudes et de représentations qui les prolongent, bref du dispositif culturel grâce auquel elles se sont enracinées […] À chaque étape, la volonté de durer a rencontré l’imprévu, la force des idées a dû composer avec la force des choses, et le poids des habitudes affronter l’événement. Ici, l’embarras sémantique des sciences humaines face aux objets culturels affleure. À ce moment, ce qui est pointé n’est pas le caractère national du festival, même s’il fait lui-même partie de ces institutions qui [en] assurent la pérennité, mais la paraphrase comme renouvellement d’un projet. Quelle est donc cette phrase à paraphraser ? Qu’est-ce qui fonde « Avignon » et « Cannes » ? Ces festivals se sont fondés dans un principe de participation des spectateurs ».

 

  • Malinas (Damien), Ethis (Emmanuel) et Fabiani (Jean-Louis), « La Performance des Vulnérables », in La Performance des Vulnérables : Avignon, des lycéens aux intermittents sous la direction d’Aix de Montaigu, Éditions de l’amandier, Paris, 2005.

    Premières lignes :
    « Il n’a suffi que de quelques éditions au Festival d’Avignon pour s’imposer en tant que lieu rituel de mise en tension des trajectoires et des projets de l’aventure théâtrale nationale et européenne. Rêvée toute l’année, la confrontation avec les pairs et le public est simultanément une fête et une épreuve. Dans un métier où l’évaluation est toujours vécue comme un jugement sur la personne, où la convivialité ne va pas sans brutalité, le temps du Festival est celui où l’approfondissement de soi permanent qu’implique le métier d’acteur se mue en extraversion ».

 

  • Malinas (Damien), Ethis (Emmanuel) et Fabiani (Jean-Louis), « Parler du public ou parler pour le public », in Le cas Avignon 2005 coordination de Georges Banu et Bruno Tackels. L’Entretemps, coll. « Regards critiques », 2005.

    Premières lignes :
    « À la fin du Festival 2005, nous avons été sollicités par de nombreux médias pour donner notre point de vue de sociologues des publics sur ce qui apparaissait aux yeux de nos interlocuteurs comme une « révolte des spectateurs » à Avignon. Nous ne cacherons pas que nous avons beaucoup hésité avant de répondre, et assez souvent refusé, tant la préconstruction du débat par les médias nous semblait trop contraignante pour que nous puissions éviter le piège d’une évaluation expresse dans un domaine où les sciences sociales se donnent au moins le temps du traitement des données.

    À l’étude du public, que nous menons collectivement depuis plus de douze ans, nous avions spontanément ajouté à notre agenda de terrain l’étude de l’extraordinaire mobilisation d’une partie de la critique contre l’esprit même de cette édition, et nous étions surpris, presque tous les jours, par les comptes rendus souvent apocalyptiques de la presse généraliste et la réalité de la manifestation, beaucoup plus contrastée et pas si éloignée qu’on aurait pu le penser d’une tradition ancrée depuis près de soixante ans dans l’espace public avignonnais ».

 

  • Malinas (Damien), Ethis (Emmanuel) et Fabiani (Jean-Louis), « Rituels festivaliers et réceptions des œuvres », in Rites et Rythmes de l’œuvre Tome I, sous la direction de Pascal Ancel, Catherine Dutheil-Pessin et Alain Pessein. L’Harmattan, Paris, 2005.

    Premières lignes :
    « Les remarques qui suivent s’appuient sur une double expérience de terrain, engagée à Avignon et à Cannes, dont le principe commun a été de revenir régulièrement sur l’objet, au rythme annuel de ces manifestations : le rythme propre de l’enquête a donc été calé sur le rythme des festivals et a été indissociable du tempo propre qui fonde la relation entre des lieux, des œuvres et des spectateurs ».

 

  • Malinas (Damien), Ethis (Emmanuel) et Zerbib (Olivier), « Petite sociomorphologie des festivaliers ordinaires (1). Résultats d’enquête », in Avignon, le public réinventé. Le Festival sous le regard des sciences sociales sous la direction d’Emmanuel Ethis. La Documentation Française, Paris, 2002.

    Premières lignes :
    « Il est bien d’autres tragédies au théâtre que celles qui se jouent sur scène le temps d’une représentation. À en croire le sociologue Georg Simmel, le tragique traverserait aussi la salle, le public, les spectateurs. Pour lui, en effet, les formes de la culture doivent être appréhendées en des termes dynamiques, la culture et les pratiques culturelles correspondant avant toute chose à un développement, une réalisation de soi par assimilation des contenus culturels qui s’offrent à nous et que nous serions susceptibles de revendiquer. Notre plus grand problème est que l’offre de contenus excède de très loin ce que nous sommes en mesure d’assimiler. On le conçoit aisément à Avignon où il n’est pas un seul spectateur qui puisse prétendre avoir tout vu, in et off confondus, et ce, même s’il consacre tout son temps et tout son argent au Festival. Et selon Simmel, si le sens que tout individu dépose dans une pratique culturelle vise à son propre enrichissement, l’hypertrophie de l’offre de contenus ne peut potentiellement que l’accabler et provoquer une situation paradoxale, voire tragique. Dès lors, le seul refuge moral qui puisse être envisagé est celui du renoncement matériel à cette totalité intangible de la culture au profit de choix restreints que l’on présente en général comme parfaitement assumés. De fait, tout spectateur avignonnais bâtit son programme sur une série de critères qu’il tente de rendre objectifs, à partir d’un stock de connaissances directes ou indirectes qu’il possède a priori (ce qu’il sait des metteurs en scène, des textes, des comédiens, des lieux, des critiques etc.) et non sur une sélection qu’il ferait en totale préscience de ce que recouvre chacun des spectacles proposés ».

 

 

Articles dans des revues reconnues à comité scientifique : 

 

  • Bost (Xavier), Gueye (Serigne), Labatut (Vincent), Larson (Martha), Linares (Georges), Malinas (Damien) et Roth (Raphaël). En cours de soumission. « Remembering Winter Was Coming. Character-oriented Video Summaries of TV Series »

    Résumé : « Today’s popular tv series tend to develop continuous, complex plots spanning several seasons, but are often viewed in controlled and discontinuous conditions. Consequently, most viewers need to be re-immersed in the story before watching a new season. Although discussions with friends and family can help, we observe that most viewers make extensive use of summaries to re-engage with the plot. Automatic generation of video summaries of tv series’ complex stories requires, first, modeling the dynamics of the plot and, second, extracting relevant sequences. In this paper, we tackle plot modeling by considering the social network of interactions between the characters involved in the narrative: substantial, durable changes in a major character’s social environment suggest a new development relevant for the summary. Once identified, these major stages in each character’s storyline can be used as a basis for completing the summary with related sequences. Our algorithm combines such social network analysis with film making grammar to automatically generate character-oriented video summaries of tv series from partially annotated data. We carry out evaluation with a user study in a real-world scenario:a large sample of viewers were asked to rank video summaries centered on five characters of the popular tv series Game of Thrones, a few weeks before the new, sixth season was released. Our results reveal the ability of character-oriented summaries to re-engage viewers in television series and confirm the contributions of modeling the plot content and exploiting stylistic patterns to identify salient sequences ».

  • Ethis (Emmanuel), Malinas (Damien) et Guillou (Lauriane), « The institutionnalization of Artistic and Cultural Education in France and its experimentation in the festivals’ sphere », ENCATC Congress 2018, Bucarest, Proceedings.

    Résumé : « France is developing and experiencing a crossed educational and cultural policy called “Artistic and Cultural Education” (ACE) elaborated upon three intertwined principles: learning artistic knowledge, practicing arts, encountering artists and artworks. France has a tradition of public support to art, culture and education taking a part of its ideals within the Popular education’s legacy (1930s). Many festivals have already brought ACE onto their agenda like the Avignon Festival that is standing up for culture as a civil service, a mean of empowerment through art and education. This study seeks an understanding of ACE’s dynamics and institutionalization from the shifts it is built on. In addition, it also interrogates to what extent part of the dynamics of ACE can be found in the festivals’ sphere and within events like the Avignon Festival that count amongst their essential characteristic dynamics of formation of the audience ».

 

  • Malinas (Damien) et Roth (Raphaël), « Les festivaliers comme publics en SIC. Une sémio-anthropologie des drapeaux et emblèmes communicationnels du festival des Vieilles Charrues », Revue française des sciences de l’information et de la communication, 7, 2015.

    Résumé : « Cet article présente les résultats d’une enquête sur la sémiotique des drapeaux, et emblèmes confectionnés par les publics au festival des Vieilles Charrues, en Bretagne. Aux côtés de la sémiotique, l’anthropologie de la communication s’est imposée aux enquêteurs pour aborder les pratiques festivalières et analyser les usages de ces formes totémiques qui participent à l’expérience musicale en festival. Enfin, dans une perspective épistémologique, ce point de vue sert également le questionnement autour de l’intérêt d’une sémio-anthropologie de la communication pour observer les pratiques festivalières en sciences de l’information et de la communication ».

 

  • Malinas (Damien), Roth (Raphaël), Pourquier-Jacquin (Stéphanie) et Pamart (Émilie), « Continuer le Festival d’Avignon. Mythes et « fonction-auteur » », in « Médiations des lieux de médiation » (coordonné par Marie Desprès-Lonnet), Communication & Langages, 2012, pp. 129-138.

    Résumé : « Les auteurs proposent une vision de l’université au prisme des travaux de Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron en s’appuyant sur une rétrospective des travaux portés sur la sociologie des étudiants. Cet article insiste sur la capacité de l’université à être un lieu de reformulation d’une identité sociale et culturelle malgré l’effective reproduction sociale. Toutes les universités ne sont pas des lieux de reproduction. L’ancrage territorial, le développement d’une communauté universitaire, et l’affirmation symbolique et réflexive des universités en France sont autant de facteurs qui marquent, selon les auteurs, cet écart entre les universités ».

 

  • Malinas (Damien) et Ethis (Emmanuel), « Krimi et savoir-vivre… Derrick, quand l’enquête policière se routinise en art de la politesse », in « L’écriture du patrimoine » (sous la direction de Cécile Tardy), Culture et Musées, 14, 2009, pp. 175-181.


    Premières lignes : « Entre 1974 et 1998, ce sont 281 épisodes de Derrick  qui furent tournés avec pour toile de fond la bourgeoisie de Munich. Stephan Derrick est un inspecteur de police, plus très jeune, toujours bien mis, poli, qui n’a jamais une parole ou un geste plus hauts que les autres. L’unique scénariste de la série, qui quitte la scène à quatre-vingt-quatre ans, voulait que Derrick soit accompagné d’un adjoint, Harry Klein. Durant les toutes dernières années de tournage de la série allemande, une rumeur persistante – et bien entendu totalement fausse – prétendait que Derrick était filmé au ralenti. Si l’impression de lenteur de l’inspecteur Derrick n’est pas feinte, elle mérite cependant une analyse qui ne peut se cantonner à l’ironie, la série ne se posant pas d’emblée comme une série d’action, mais bien une série d’investigations ; elle est habitée de ses grands référents filmiques des cinémas allemands, danois ou suédois ».

 

  • Malinas (Damien) et Spies (Virginie), « Mes jours et mes nuits avec Brad Pitt : l’affiche de cinéma, une identité énoncée de la chambre d’étudiant à la télévision », in Culture et Musées, 7, 2006, pp. 39-63.

    Résumé : « Ce sont toujours les figures récurrentes de Brad Pitt, Julia Roberts ou Johnny Depp qui se bousculent sur les murs des chambres d’étudiants. Ces mêmes acteurs, quasiment toujours dans leurs mêmes incarnations photo-filmiques: Sleepy Hollow, Le Mariage de mon meilleur ami, Fight Club et La Neuvième Porte viennent ainsi composer une sorte de « top four » des accrochages estudiantins. Détail singulier : toutes ces affiches étaient « à portée de bouche » et certaines étaient légèrement usées à la hauteur des lèvres de l’acteur. Il nous est impossible d’en tirer là une quelconque conclusion d’ordre général à propos du fétichisme cinéphilique chez les étudiants, car le chercheur n’a accès ni la nuit aux chambres ni à l’intimité propre et parfois solitaire des étudiants. Ce détail méritait toutefois d’être souligné à l’aune de ce travail pour reposer la difficulté effective qui existe lorsque l’on se confronte à la compréhension du sens que chacun d’entre nous place dans les objets culturels que l’on tente de s’approprier. C’est en occupant le premier rang des pratiques culturelles de sortie que le cinéma participe chez les jeunes étudiants de la construction d’un soi identitaire en voie d’autonomisation. On propose ici une analyse transversale qui cumule les ressources de la sémiologie et de la sociologie en abordant la construction du spectateur par le moyen de l’usage de l’affiche de cinéma. Il s’agit, dans un premier temps, d’interroger la naissance du goût cinématographique comme promesse à soi-même, à un moment où l’identité culturelle est en construction. On s’intéresse ensuite au phénomène de l’affiche de cinéma, et notamment l’affichage en tant que pratique privée dans la chambre. Comment, dans la formation de l’identité culturelle autour des pratiques cinématographiques, une ou des affiches de cinéma franchissent le seuil de la chambre de l’étudiant pour venir à ses côtés partager cet espace ? On étudie enfin le rapport de l’affiche avec les émissions de télévision consacrées au cinéma. De l’espace médiatique à l’espace intime, l’affiche balise un parcours qui se veut autant décor que discours. Elle témoigne de l’indicible soi, elle est un acte d’énonciation qui possède de multiples valeurs, une fenêtre, « a room with a view » qui introduit un espace public imaginé dans l’intimité de la chambre d’étudiant ».

 

  • Malinas (Damien) et Zerbib (Olivier), « Les cicatrices cinéma(pho)tographiques des spectateurs cannois », in « Cannes hors projections » (sous la direction d’Emmanuel Ethis), Protée, 31, 2, 2003, pp. 63-71.

    Premières lignes : « Il n’est pas besoin de se rendre au Festival international du film de Cannes pour savoir que ce qui s’y joue excède largement le très sérieux processus de sélection et de présentation de films inédits. De fait, la plupart des articles qui s’attachent à décrire cette manifestation empruntent tour à tour leurs métaphores au registre religieux, à l’univers des contes de fées, voire, comme le fait Brian de Palma dans son film Femme fatale, à l’imaginaire de l’intrigue policière. Toutes ces métaphores ont ceci de commun qu’elles pointent, selon des modalités différentes, un des éléments constitutifs du Festival de Cannes : l’essentiel de ce qui s’y passe n’est pas donné à voir au public ».

 

 

Autres publications :

 

  • Malinas (Damien), Ethis (Emmanuel) et Fabiani (Jean-Louis), « Avignon. Festival 2003-2013, un public ciselé », in Alternatives théâtrales, 117-118, « Utopies contemporaines », 2013.

    Premières lignes : « Lieu de l’incarnation du mythe du théâtre populaire, le Festival d’Avignon, créé en 1947 par Jean Vilar, a suscité et suscite encore toutes les questions qui caractérisent l’inépuisable débat sur la question des publics. Par son caractère unique sur le territoire national, il est un laboratoire à ciel ouvert pour aborder l’étude du théâtre, du spectacle vivant et des pratiques culturelles en général ».

 

  • Malinas (Damien), Ethis (Emmanuel) et Fabiani (Jean-Louis), « Le public du Festival d’Avignon, De l’invention d’une communauté imaginaire à la constitution d’une audience fidèle et assidue », in Alternatives Théâtrales, 78-79, « Festival d’Avignon 1980-2003. Événements, fidélités, découvertes », 2003.

    Premières lignes :
    « À l’origine, le projet du festival d’Avignon s’est bâti en affichant une volonté originale dans la manière de « fabriquer » son public. Cette part du contact élaboré en direction du public constitue un des moteurs de la forme festivalière à l’œuvre à Avignon ; elle en justifie à la fois les dynamiques et les configurations à partir desquelles on s’est représenté la manifestation créée par Jean Vilar. Longtemps idéalisé par l’idéologie qui baignait le développement de la culture d’après-guerre dans un élan qui l’espère « populaire », le public, lui, n’a eu de cesse de se ré-inventer au gré des métamorphoses du Festival ».

 

  • Malinas (Damien) et Davallon (Jean), « Premiers éléments de débat », in Les Formations professionnalisantes en SIC, in La Lettre de l’infocom, n° 62, février 2003.

 

 

Comptes rendus, notes dans des revues, articles de vulgarisation :

 

  • Malinas (Damien), « Dites A », in Les voix d’Avignon sous la direction de Bruno Tackles. Seuil-France Culture, coll. « Biographies-Témoignages », Paris, 2007.

 

  • Malinas (Damien), « Transmettre une fois ? Pour toujours ? Portrait dynamique des festivaliers d'Avignon en public » in Politique culturelle et patrimoines, sous la direction de Philippe Poirrier, Culture et Musées, 9, 2007.

 

  • Malinas (Damien), « Transmettre une fois ? Pour toujours ? Mini portrait d’une thèse sur la dynamique des festivaliers en public », Cahiers de la Maison Jean Vilar, 101, Avignon, 2007.

 

  • Malinas (Damien), « « Voir, ne pas voir, faut voir... » : une économie de l’excitation du regard, groupe de réflexion sur le cinéma », in Regards sociologiques sur le festival de Cannes, 2004.

 

 

Communications 


Communications dans des colloques à comité scientifique :

 

2020. Avec Mathias Quillot, Lauriane Guillou, Adrien Gresse, Rafaël Ferro, Richard Dufour, Raphaël Roth, Axel Roebel, Nicolas Obin, Jean-François Bonastre, Emmanuel Ethis, « La voix actée : pratiques, enjeux, et applications », Congrès JEP-TALN-RECITAL, Nancy du 8 au 19 juin 2020.

 

2018. Avec Camille Royon, « Importance de la participation à la vie culturelle, citoyenne des étudiants. Enjeux de l’engagement des jeunes dans la vie culturelle. Le cas des Rencontres Trans Musicales de Rennes Festival et villes étudiantes », dans le cadre des journées du réseau A+U+C, « Festivals universitaires », le 19 octobre, Angers.

 

2018. Avec Emmanuel Ethis et Lauriane Guillou « The institutionalization of Artistic and Cultural Education in France and its experimentation in the festivals’ sphere », dans le cadre du Congrès de European network on cultural management and policy « EYCH2018. What is the cultural horizon? Opening up perspectives to face ongoing transformations », du 26 au 29 septembre, Bucarest, Roumanie.

 

2017. Avec Jean-Louis Fabiani et Lauriane Guillou, contribution à la communication « Du centre pénitentiaire au Festival d’Avignon : un atelier théâtral pour remettre les détenus dans un temps social », dans le cadre du colloque « Culture, art et prison », les 29 et 30 novembre, Musée national de l’histoire de l’immigration, Paris.

 

2017. « La recherche est une création – la création est une recherche : le cas de l'Université d'Avignon - l'ISTS et de l'École Supérieure d'Art d'Avignon», dans le cadre du colloque Synergies Langues Arts et Musiques (SLAM) « La recherche-création : une utopie à explorer ? », le 23 novembre, Évry.

 

2016. « Observatoire des festivals », dans le cadre des 3e Rencontres Recherche et Création en Avignon (ANR, Festival d’Avignon, ISTS et Ministère de la Culture et Communication), le 12 juillet, Avignon.

 

2016. « Promouvoir des initiatives transverses dans le cadre contraint de nos organisations », dans le cadre du colloque annuel du Fonds National d’Activités Sociales des entreprises artistiques et culturelles (FNAS) Autour des arts et de la culture, le 31 mai.

 

2016. « La culture en festivals », dans le cadre de la conférence « Les publics des festivals (l’expérience de festivalier) » à l’Université de Strasbourg, le 18 octobre, Strasbourg.

 

2011. Avec Stéphanie Pourquier-Jacquin, participation à la table ronde « En quoi les valeurs et pratiques culturelles des étudiants peuvent-elles influencer la construction de leur Soi Social ?». Séminaire international, Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse, Avignon.

 

2011. « L’université est-elle cultivée, la culture est-elle savante ? »Forum « Art, Culture et Université : je t’aime, moi non plus ? », Théâtre Universitaire de Nantes, les 10 et 11 octobre, Nantes.

 

2010. « Théâtre, territoire et public. Les enjeux de l’expertise culturelle ». Journées d’étude organisées par le Laboratoire Lorrain de Sciences Sociales, les 18 et 19 mars, Université Paul Verlaine, Metz.

 

2010. « La culture peut-elle contribuer à créer des liens entre Universités et Territoires ? 20 ans d’Art+Université+Culture », les 30 et 31 mai, Université de Lille 3, Lille.

 

2009. Expérience Sensible/Expérience esthétique Expérience intime, publique et politique. 1959>2009>2059 Réinventer la politique culturelle ? Université Louis Lumière, novembre, Lyon.

 

2009. « Les pratiques culturelles événementielles : un public particulier ? », Forum de la Culture en Région Centre – À la conquête des nouveaux publics, mars. 

 

2009. Avec Émilie Pamart, « La culture, enjeu économique ou symbolique pour le développement des territoires… Du chez soi dans un ailleurs ». Forum d’Avignon 2009 Culture Économie Média, Avignon.

 

2008. Avec Raphaël Roth, « Habiter le monde, camper sa culture - Living in the World, Portraying Its Culture », International Sociological Association, Université de Barcelone, 6 septembre, Barcelone, Espagne.

 

2006. Colloque « La télévision au centre des regards : Culture, identités et patrimoine, « Derrick, Colombo, Jessica Fletcher enquêtent. Trois morales du terrain », le 7 avril.

 

2005. Avec Olivier Zerbib « Happy together : le Festival de Cannes en photographies. Témoigner un affect cinématographique » dans le cadre du colloque « Sociologie de l’art, 20 ans après Marseille », Université de Grenoble, Grenoble.

 

2005. Avec Virginie Spies « Les pratiques d’affichage du cinéma par les étudiants : afficher un petit soi culturel » dans le cadre du colloque « Le Cinéma au centre des regards, Perspectives et prospectives », Université d’Avignon, le 6 avril, Avignon.

 

2004. « Autour la sociologie de la culture et des publics », discutant de Jean-Louis Fabiani, Université de Franche-Comté, le 18 décembre, Besançon.

 

2004. Conférence scientifique avec Jean Davallon, Emmanuel Ethis, Emilie Flon, « Pratiques de diffusion des savoirs dans les champs culturel et social », Centre Interuniversitaire de Recherche sur la Science et la Technologie de l’UQAM, 16 janvier, Montréal, Québec.

 

2003. Avec Emmanuel Ethis et Jean-Louis Fabiani, intervention dans le cadre des Septièmes Rencontres internationales de sociologie de l’art, « Rites et Rythmes de l’œuvre » : Rituels festivaliers et réceptions des œuvres, Département de Sociologie de l’Université Pierre Mendès France-Grenoble II, le 27 novembre, Grenoble.

 

2003. Avec Emmanuel Ethis, « Les Nouveaux regards cinéphiles », Festival Premiers Plans organisé par le groupement national des cinémas de recherche, le 24 janvier, Angers.

 

 

Autres communications 

 

2019. Avec Béatrice Macé co-directrice des Transmusicales et Raphaël Roth. Intervention sur « L'EAC aux Transmusicales, instrument de transmission pour les publics"  dans le cadre de la séance plénière du Haut Conseil de l'éducation artistique et culturelle, 18 janvier 2019, Rennes.

 

2017. Intervention dans l’atelier « Vers un territoire plus dynamique et structuré ? » dans le cadre des journées d’échanges et de préconisations pour le développement des arts visuels en Provence-Alpes-Côte d’Azur, les 29 et 30 novembre, Villa Arson / MAMAC, Nice.

 

2016. « Le spectacle vivant, la date et le public. La boîte noire », dans le cadre des Rencontres et débats de la Maison professionnelle au Festival d’Avignon, le 15 juillet, Avignon.

 

2016. « Culture : objet de discrimination ? », dans le cadre des Rencontres et débats de la Maison professionnelle au Festival d’Avignon, le 14 juillet, Avignon.

 

2016. Intervention pour « La Fabrique de l’éducation artistique et culturelle », dans le cadre des Ateliers de la pensée, Festival d’Avignon, le 7 juillet, Avignon.

 

2015. Intervention dans le cadre du séminaire du Centre Norbert Elias, les 21 et 22 novembre, Cassis.

 

2015. « Les publics et leurs festivals – Regards rétrospectifs et prospectifs à l’ère du numérique », présentation publique organisée par l’Université d’Avignon et Festival d’Avignon, le 8 juillet, Avignon.

 

2014. Avec Emmanuel Ethis et Stéphanie Pourquier-Jacquin. « Étudiants et cinéma : un public à part ? » à l’occasion du Séminaire national des arts et de la culture étudiante (SNACE), Avignon.

 

2013. Avec Stéphanie Pourquier-Jacquin. « Pour une culture étudiante intégrée à son territoire », à l’occasion du Séminaire national des arts et de la culture étudiante (SNACE), Angers.

 

2012. Intervention scientifique dans le cadre de la journée hommage à Jean Vilar –- Festival de Théâtre pour enfant d'Assilah, Assilah, Maroc, août.

 

2011. « Les publics du Festival d’Avignon à l’aune de plusieurs générations d’enquêtes. Évaluer : démêler la complexité des politiques publiques », journée de la Société Française de l’Évaluation, 15 septembre.

 

2010. Avec Raphaël Roth « Un laboratoire mobile de sciences sociales pour observer à la loupe les festivals et leurs publics » dans le cadre du séminaire « Recherches sur les festivals : quels outils, quelles échelles ? », organisé par le COPIL en partenariat avec l'association Moselle Arts Vivants et sous la direction de Jean-Marc Leveratto, 8 novembre, Metz.

 

2006. « Le public à la rencontre des œuvres », Le Festival d'Avignon, une histoire en mouvement, les Rencontres de la 60e édition, Rencontre-débat du Festival d’Avignon, 14 juillet, Avignon.

 

2006. Les Leçons de l’Université proposées par le Laboratoire Culture et Communication en collaboration avec le Festival d’Avignon. Ce sont des conférences où de grandes personnalités du monde du spectacle sont invitées et le public convié à les écouter, juillet, Avignon.

 

2004. Conférence-causerie avec Emmanuel Ethis, Professeur à l’Université d’Avignon, « Rituels festivaliers et réception des œuvres », Département des sciences religieuses de l’UQAM, le 14 janvier, Montréal, Québec.

 

2003. Département de Communication de l’UQAM séminaire Représentations, « Temps, espace, corps dirigé par Catherine Saouter Avignon-Cannes : un trajet photographique », le 11 décembre, Montréal, Québec.

 

2003. Animation de table ronde avec Jean-Michel Bruguière, Emmanuel Ethis, Catherine Saouter, Virginie Spies, « Le Statut patrimonial des produits culturels », Universités Européennes d’été organisée par l’École d’Art d’Avignon et le Laboratoire Culture et Communication de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, le 29 septembre, Avignon.

 

2001. Séminaire Cinéma dirigé par Emmanuel Ethis et Jean-Louis Fabiani, « La Culture cinématographique des étudiants, le rapport à l’image dans l’intimité », EHESS et Université d’Avignon.

 

 

Rapports d'études et de recherche

 

Direction scientifique avec Emmanuel Ethis et Raphaël Roth des rapports d’enquêtes (présentés en Conseil d’Administration) :

- « Le Festival d'Avignon et son public en 2017. Parcours individuels et dynamiques collectives : comprendre les relations au Festival d'Avignon dans le temps ».

- « Rapport d’enquête des publics 2016. Les Trans tout au long de la vie ».

- « Le Festival d'Avignon et son public en 2016. Les dynamiques festivalières et leurs temporalités ».

- « Les Rencontres Trans Musicales de Rennes en 2015 par les écrans. Enquête des publics des Trans Musicales ».

- « Le Festival d'Avignon et son public en 2015. Focus sur les pratiques numériques ».

 

2001 : Membre de l’équipe de recherche Le potentiel culturel et économique du château d’If enquête commandée par Monum Observatoires des publics sous la responsabilité scientifique de Daniel Jacobi et Emmanuel Ethis. Conduite en 2001 et rendue en novembre 2002, cette enquête s’est intéressée à la fréquentation culturelle et touristique de ce monument. Elle a permis la production d’un rapport et de recommandations dans le cadre de l’amélioration de l’accueil des publics et visiteurs de l’île.

 

2000 : Collaboration à l’enquête Les Publics du Festival d’Avignon, sous la direction d’Emmanuel Ethis en 2000.

Commanditée par le Département des Études et de la Prospective du Ministère de la Culture et de la Communication, cette enquête débutée lors de l’édition 1996 du Festival d’Avignon vise à mieux connaître les différents publics de cette manifestation, à préciser leur parcours et les déterminants de leurs choix et de leurs goûts. L’enquête 2000 s’attache plus particulièrement à décrire la circulation des publics entre ce qui est communément appelé Festival IN et Festival OFF.

 

Contrats d'études et de recherche 

 

Dossiers de thèse Cifre et de crédit impôt recherche (CIR) avec les Trans Musicales de Rennes :

 

Les démarches recherches et développement et la thèse Cifre (depuis le 1er novembre 2016) sur la formalisation de connaissances approfondies des publics des Trans Musicales de Rennes est la clé de voûte d’une démarche plus large visant à intégrer les sciences humaines et sociales dans le processus professionnel d’élaboration et de conduite du projet artistique et culturel. Cette démarche est inhabituelle et jamais usitée dans le domaine artistique et culturel des musiques actuelles.

 

 

Valorisation et vulgarisation de la recherche 

 

2018. Programmation culturelle et scientifique « Plus humain », dans le cadre du Living Lab Supramuros, du 5 au 26 juillet, Avignon.

 

2017. Participation à la table ronde « Les Trans et l’Université d’Avignon : une relation au long cours pour apprendre des publics », Rencontres et débats aux Rencontres Trans Musicales de Rennes, le 9 décembre, Rennes.

 

2017. Participation aux « Rencontres Recherche et création » de l’Agence Nationale de la Recherche au Festival d’Avignon, les 9 et 10 juillet, Avignon.

 

2017. Avec Emmanuel Ethis et Alain Maldonado, L’évolution des publics avignonnais du festival. Rendez-vous autour de l’exposition « L’Avignon du festival » aux Archives municipales d’Avignon, le 16 juin, Avignon.

 

2016. « Médiations numériques et réseaux sociaux autour du festival de Cannes : de nouvelles modalités de rencontre avec les films ? », table ronde dans le cadre des Rencontres de CinÉcole, Nice, 21 mai, Cannes.

 

2016. «Tout recommencer et ne croire qu’en nous-mêmes ». Collaboration avec Emmanuel Ethis et Raphaël Roth à la préface du catalogue d’exposition L’Art dans le jeu vidéo, Jean-Jacques Launier.

 

2015. Avec Emmanuel Ethis, intervention « Les films de campus : l’université au cinéma». Camera Lucida, le 3 novembre, Apt.

 

2015. « On n'a pas tous lu Racine au collège, et après » avec Raphaël Roth, revue Lire au collège, n° 93 printemps 2013 « Entrée en théâtre(s) : répertoire contemporain et jeune public ».

 

2010. « L’extension du domaine de la jeunesse » avec Raphaël Roth, Revue Piccolo, décembre 2010 n°3.

 

2006 (juillet). Co-écriture de sociogrammes dans une série d’articles intitulée « En quête de spectateurs » sur les spectateurs du Festival d’Avignon dans le quotidien Libération

 

2005 (mars). Entretien avec La Scène, le magazine des professionnels du spectacle, « Festivals : réaliser une étude pour mieux connaître votre public ». Propos recueillis par Cyrille Planson. 

 

2004. « Voir, ne pas voir, faut voir... » : une économie de l’excitation du regard, groupe de réflexion sur le cinéma, in Regards sociologiques sur le festival de Cannes.

 

2000 (juillet). Collaborateur spécialisé pour l’émission « Pot-au-feu » sur France Culture sur le Festival d’Avignon. 

 

2000 (mai). Co-écriture de sociogrammes dans une série d’articles intitulée « VOX POPULI » sur les spectateurs du Festival de Cannes dans la revue cinématographique Synopsis.

 

1999 (juillet). Collaborateur spécialisé pour l’émission « Culture matin » sur France Culture sur le Festival de Cannes. 

 

1999 (mai). Co-écriture de sociogrammes dans une série d’articles intitulée « En quête de spectateurs » sur les spectateurs du Festival de Cannes dans le quotidien Libération.

 

1998 (juillet) et 1999 (juillet). Collaborateur spécialisé pour l’émission « Culture matin » sur France Culture sur le Festival d’Avignon. 

 

 

Participation à des terrains de recherche 

 

Du 25 au 29 août 2017 : Terrain de recherche exploratoire au Festival International d’Édimbourg, Écosse.

 

Juillet 2015, 2016 et 2018 : Terrain de recherche au festival des Vieilles Charrues dans le cadre du projet ANR « GaFes ».

 

Juillet 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018 : Terrain de recherche au Festival d’Avignon dans le cadre du projet ANR « GaFes ».

 

 Décembre 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018 : Terrain de recherche aux Rencontres Trans Musicales de Rennes dans le cadre du projet ANR « GaFes ».

 

Mai 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018 : Terrain de recherche au Festival de Cannes dans le cadre du projet ANR « GaFes ».

 

Décembre 2008, 2009, 2010, 2011, 2012 et 2013 : Terrain de recherche aux Rencontres Trans Musicales de Rennes.

 

Juillet 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012 et 2013 : Terrain de recherche au festival des Vieilles Charrues.

 

Mai 2003 - 2012 : Terrain de recherche au Festival de Cannes.

 

Juillet 2003 - 2012 : Terrain de recherche au Festival d’Avignon.

 

 2000 : Coordinateur de l’enquête Les étudiants de l’Université d’Avignon et le cinéma.

Conduite en 2000, cette enquête visant à analyser les pratiques cinématographiques et culturelles des étudiants de l'Université d'Avignon et des Pays de Vaucluse a été réalisée à partir d’un seul prélèvement dans le cadre des Unités Étudiantes de Découverte qui sur ce site rassemblent tous les grands types de filières de premier cycle universitaire. Cette enquête quantitative est fondée sur 400 questionnaires auto administrés.

 

1999 – 2000 : Collaboration à l’enquête Les Publics du Festival International du Film de Cannes, sous la direction d’Emmanuel Ethis en 1999 et 2000.

Commanditée par le Ministère de la Culture et de la Communication, cette étude s’attache, à travers un travail ethnographique, à décrire les carrières des spectateurs qui, n’appartenant pas directement au monde du cinéma, n’en sont cependant pas moins des amateurs actifs, présidant avec force à la destinée des œuvres filmiques présentées durant le Festival International du Film de Cannes.

 

 

Autres activités scientifiques et universitaires 

 

Janvier 2019 : Direction scientifique et pédagogique de la « Nuit des idées » en partenariat avec la Maison Jean Vilar, le Festival d’Avignon, le Conservatoire du Grand Avignon, l’École Supérieure d’Art d’Avignon, l’Institut des métiers de la communication audiovisuelle (IMCA), la Bibliothèque nationale de France (BnF), le Master Culture et Communication, parcours-type Arts et Techniques des Publics et le Master Théâtre d’Avignon Université.

Thématique 2019 : « Face au présent, restaurer l’avenir, désinhiber, improviser, générer ».

 

Janvier 2018 : Direction scientifique et pédagogique de la « Nuit des idées » en partenariat avec la Maison Jean Vilar, le Festival d’Avignon, l’École Supérieure d’Art d’Avignon, l’École des nouvelles images et Master Culture et Communication, parcours-type Arts et Techniques des Publics.

Thématique 2018 : « Soutenir la nuit. Penser les festivals au crépuscule ».

 

Juillet 2016 : Organisation du lancement de la « Charte de l’Éducation Artistique et Culturelle » en présence de Mme la Ministre de l’Éducation Nationale Najat Vallaud Belkacem et Mme la Ministre de la Culture et de la Communication Audrey Azoulay.

 

2014 - 2016 : Organisation de « Campus Sonore » en partenariat avec l’Opéra Grand Avignon et les associations étudiantes de l’Université d’Avignon.

 

Juillet 2013 : Organisation de la signature de la Convention Université, Lieu de Culture en présence de Mme la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Genevieve Fioraso, de Mme la Ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filipetti, et du Président de la Conférence des présidents d’universités (CPU).

 

Octobre 2012 : Co-création de la web radio France Culture Plus, avec Emmanuel Ethis et Olivier Poivre d’Arvor.

 

Novembre 2003 - Février 2004 : Stage de recherche à l’Université de Québec à Montréal au sein Centre Interuniversitaire de Recherche sur les Sciences et Technologies, novembre 2003 à février 2004, dans le cadre du programme de recherche sur les festivals dans le cadre de la mise en place du Doctorat International Conjoint Muséologie, Patrimoine et Médiation Culturelle entre l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse et l’UQAM. Séjour financé par le Département des Études et le Prospective du Ministère de Culture et de la Communication.

 

2001 - 2005 : Président des Nuits des Cinéfilsetfilles, association étudiante liée au Département des Sciences de l’Information et de la Communication et à l’IUP Métiers des Arts et de la Culture de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse. Cette association a notamment pour but de renouveler les publics du patrimoine par l’intermédiaire du cinéma et de renouveler les publics des salles dites multiplexes en projetant des films du patrimoine cinématographique aussi qualifiés de films populaires de qualité.

 

 

 

 Projets en cours 

 

Direction de l’ouvrage Les publics des Rencontres Trans Musicales de Rennes sous le regard des sciences sociales (publication pour décembre 2021).

Mise en contexte : Depuis quarante ans, le festival des Rencontres Trans Musicales de Rennes n’a cessé d’évoluer, autant dans sa forme, dans ses lieux, dans sa programmation que dans son projet culturel et sa relation aux publics. Aujourd’hui, le projet du festival repose sur la rencontre artistes-publics autour des musiques actuelles, reconnues comme un art et une expérience culturelle à part entière. Ces deux entités sont considérées comme étant indissociables dans la rencontre et s’instituant mutuellement dans la fonction sociale qui est la leur.  Ainsi les publics sont l’égal des artistes et font l’objet d’un accompagnement spécifique. Depuis le début des années 2000, la relation du projet aux publics s’est formalisée progressivement, via la mise en place d’un service de relations aux publics, puis le développement d’un axe d’action culturelle. Dès 2003, des dispositifs d’enquête sur les publics des Trans ont été mis en place. Pour ne pas se restreindre à une analyse partielle et non scientifique, et pour changer des convictions en connaissances, le festival a décidé de faire appel à des compétences de sciences humaines et sociales. Les années 2010 ont ainsi vu le lancement de travaux menés chaque année par les chercheurs et étudiants du laboratoire Culture et Communication de l’Université d’Avignon. L’année 2020 marquera dix ans d’enquêtes sur les publics des Trans et la présence de chercheurs à ce sujet. Rassemblant plusieurs chercheurs, l’ouvrage sera chapitré autour de grands thèmes ayant guidé autant le projet culturel des Trans que l’étude des publics. Le travail collaboratif entre le festival et l’Université a permis à plusieurs reprises de croiser des visions entre acteurs culturels et sociologues et de penser le projet culturel au regard des sciences sociales. Les thématiques de recherches définies sont liées à la question de la liberté aux Trans, rappelant une des maximes phares du projet culturel du festival « choisir librement sa vie culturelle ». Partir d’une thématique centrale telle que la liberté, c’est aussi considérer la relation entretenue au festival par le festivalier, comme une échelle de liberté : plus le festivalier entre en relation avec le festival, plus il dessine son propre rapport au festival. Ce raisonnement fonctionne aussi plus généralement dans le cadre des pratiques culturelles. Cette relation aux publics est guidée et modifiée par des chantiers relatifs aux droits culturels et à l’éducation artistique et culturelle, qui ont fait bouger les lignes, conjointement dans la manière de penser les publics que dans la manière dont ces derniers prennent part au projet culturel. Dans la lignée des ouvrages réalisés dans le cadre des études des publics sur le Festival d’Avignon ou le Festival de Cannes, l’ouvrage présentera les résultats des enquêtes quantitatives et qualitatives réalisées auprès des publics. Sociogrammes, données chiffrées, entretiens, photographies, récits de terrain, les ressources sociologiques sur les publics seront présentées et analysées dans une dizaine de chapitres.

 

 Projet de convention scientifique autour de l’Éducation artistique et culturelle en milieu carcéral. 

Mise en contexte : Dans le cadre des projets de recherche du Laboratoire Culture et Communication sur les publics de la culture, les festivals et sur l’Éducation artistique et culturelle, un projet de convention est en cours avec les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation du département du Vaucluse. Cette convention vise à développer les liens initiés avec cette administration dans le cadre de publications sur la question de la rencontre entre les festivals et les publics placés sous-main de justice.

 

01/07/2022